La « dépression de Noël » vient de la « nostalgie du bonheur des humbles »

ROME, vendredi 23 décembre 2005 (ZENIT.org) – La « dépression de Noël » vient de la « nostalgie du bonheur des humbles », explique le père Xavier Morlans, prêtre du diocèse de Barcelone, en Espagne, informe l’agence espagnole Veritas. Pour aider les personnes souffrant de cette « dépression », il organise des rencontres centrées sur le Christ.

« Les symptômes de la « dépression de Noël » sont la consommation excessive, le souvenir des proches défunts, le stress de la préparation gastronomique, etc. », explique-t-il.

Le père Morlans estime que pour aider les personnes souffrant de cette « dépression de Noël » il faut les inviter à redécouvrir et à goûter certains aspects de Noël : revivre par exemple l’époque où, enfants, celles-ci jouaient avec les personnages de la crèche, s’agenouiller devant l’Enfant Jésus et lui demander de se manifester concrètement dans leur vie.

Le prêtre espagnol propose aux personnes souffrant de « dépression » (pas seulement la « dépression de Noël ») des rencontres dont le message central est : « Jésus, avec l’Esprit Saint, nous libère de manière substantielle de l’élément dépressif ».

Il précise que lorsqu’il parle de « dépression », il se réfère à une dépression au sens général du terme mais pas à la dépression considérée comme une maladie nécessitant un traitement médical.

Il explique qu’il est important que dans chaque famille il y ait au moins une personne qui ne se laisse pas contaminer par le stress de Noël qui porte à croire que l’on sera jugé par ses proches sur la qualité des repas ou des cadeaux que l’on aura préparés.

« Celui qui saura vivre ces fêtes dans l’humilité sera comme un thérapeute familial des plus faibles, affirme-t-il. On peut désactiver cette culture dépressive de Noël en profitant des rencontres familiales et des repas, comme une opportunité de service, et une expérience du « ciel », lorsqu’on valorise le fait d’être ensemble, de s’accepter et de s’aimer ».