Grande Bretagne : L’impact social de la nouvelle loi sur les unions homosexuelles

ROME, Lundi 12 décembre 2005 (ZENIT.org) – La reconnaissance des unions entre personnes du même sexe aura un grand impact social et diminuera le concept du mariage, indique un communiqué de la Conférence Episcopale d’Angleterre et du Pays de Galles, dont l’agence vaticane Fides publie une analyse.

Les évêques d’Angleterre et du Pays de Galles s’engagent à défendre le statut et la signification unique du mariage, et son importance pour le bien de la société.

Mgr Peter Smith, Archevêque de Cardiff et président du Département de la responsabilité chrétienne et de la citoyenneté de la Conférence épiscopale d’Angleterre et du Pays de Galles, a souligné, dans un communiqué du 6 décembre que la reconnaissance légale des unions entre personnes du même sexe aurait « un impact social significatif et durable ».

En Angleterre, en effet, le « Civil Partnership Act » entrera en vigueur le 21 décembre prochain et il permettra l’union entre personnes du même sexe, dans un contexte légal pensé spécifiquement, égal en tout au mariage, sauf quant au nom, comme le fait observer l’archevêque.

Selon Mgr Smith, « il existe un danger réel que la compréhension du mariage comme relation permanente et exclusive entre un homme et une femme, et comme contexte le meilleur pour l’éducation des enfants, soit érodé ».

Le gouvernement devrait, estime l’archevêque, « appuyer et promouvoir le mariage au lieu d’éroder ses bases (…). La Société légale ne se fonde pas sur la complémentarité naturelle entre homme et femme » ; et, en outre, « les couples homosexuels ne peuvent coopérer avec Dieu dans la création de nouvelles vies ».

Mgr Smith ajoute : « Le mariage indissoluble entre un homme et une femme continue à être l’idéal immuable dans un monde qui change rapidement, et est le contexte le plus stable qui comprend le plus d’amour pour la croissance des enfants ».