Le pape et la Curie repartent "avec un pan du manteau d’Elie"

«  Je souhaite que nous puissions sortir d’ici avec un morceau du manteau d’Élie, dans la main et dans le cœur  », déclare le pape François à la conclusion de la retraite de carême 2015 de la Curie romaine, ce vendredi 27 février.

La retraite, prêchée par le prêtre carme Bruno Secondin, a eu lieu du 22 au 27 février au sud de Rome, en la Maison du Divin Maître d’Ariccia, sur le thème « Serviteurs et prophètes du Dieu vivant », autour de la figure du prophète Élie.

Au terme de ces six jours, avant de rentrer au Vatican, le pape a remercié le prédicateur  : «  Au nom de tous, et en mon nom aussi, je voudrais remercier le Père, pour son travail de retraite parmi nous. Il n’est pas facile de prêcher à des prêtres ! Nous sommes tous un peu compliqués, mais vous avez réussi à semer.  »

Il a formulé le vœu «  que le Seigneur fasse grandir ces semences... Et je souhaite, à moi et à tous, que nous puissions sortir d’ici avec un morceau du manteau d’Élie, dans la main et dans le cœur  ».

Une allusion à l’héritage spirituel que reçoit Élisée au départ d’Élie  : «  Élie prit son manteau, le roula et en frappa les eaux, qui s’écartèrent de part et d’autre. Ils traversèrent tous deux à pied sec. Pendant qu’ils passaient, Élie dit à Élisée : "Dis-moi ce que tu veux que je fasse pour toi avant d’être enlevé loin de toi." Élisée répondit : "Que je reçoive une double part de l’esprit que tu as reçu !"... [Après l’ascension d’Élie], il ramassa le manteau qu’Élie avait laissé tomber, il revint et s’arrêta sur la rive du Jourdain. Avec le manteau d’Élie, il frappa les eaux, mais elles ne s’écartèrent pas. Élisée dit alors : "Où est donc le Seigneur, le Dieu d’Élie ?" Il frappa encore une fois, les eaux s’écartèrent, et il traversa.  » (2 R 2,8-14)