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 - 13 mai 2025 - Notre-Dame de Fatima
Publié le : 12 novembre 2014 Source : Zenit.org
 

 

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La route du service, route « des miracles »

«  La route du service  » c’est la route «  des miracles  » et de la «  fécondité  », affirme le pape François lors de la messe du 11 novembre 2014 à Sainte-Marthe  : le chrétien qui «  n’avance pas sur le chemin du service  », mène «  une vie triste  », où sont «  gaspillées tant de grandes choses du Seigneur  ».

Dans l’Évangile du jour, Jésus déclare  : «  Lequel d’entre vous, quand son serviteur vient de labourer ou de garder les bêtes, lui dira à son retour des champs : ’Viens vite à table’ ? Ne lui dira-t-il pas plutôt : ’Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et que je boive. Ensuite tu pourras manger et boire à ton tour.’  » (Lc 17,7-10).

«  Certains conseilleraient à ce serviteur de se tourner vers les syndicats pour demander conseil, sur la façon d’agir avec un tel patron  », a fait observer le pape  : «  Mais Jésus dit : ‘Non, le service doit être total’, car Lui-même a fait route avec cette attitude de service ; Il est le serviteur, celui qui est venu pour servir et non pour être servi.  »

Le service est «  total  » : «  service à Dieu dans l’adoration, dans la prière, dans la louange ; service au prochain ; service jusqu’à la fin  ; service gratuit, sans rien demander  ; service unique car on ne peut servir deux patrons  : soit Dieu, soit les richesses  ». Le Christ ajoute dans l’Évangile  : «  quand vous aurez fait tout ce que Dieu vous a commandé, dites-vous : ’Nous sommes des serviteurs quelconques : nous n’avons fait que notre devoir.’ ».

«  C’est la route de la foi et cette foi fait des miracles. Oui, la foi fera des miracles sur la route du service  », a-t-il affirmé. En ce sens, le chrétien qui «  n’avance pas sur le chemin du service  », mène «  une vie triste  », où sont «  gaspillées tant de grandes choses du Seigneur  ». Il devient «  un chrétien sans force, sans fécondité  », un chrétien «  pour lui-même, pour se servir lui-même  ».

Comment le chrétien s’éloigne-t-il du chemin du service  ? Première raison  : «  Par paresse  », a expliqué le pape. Cette paresse «  rend le cœur tiède, à la recherche du confort, égoïste. Tant de chrétiens sont ainsi… ils sont bons, ils vont à la messe, mais leur service a des limites… c’est le service ’à moitié’  ».

Deuxième raison  : chercher «  la maîtrise des situations  », comme cela est arrivé aux disciples : «  Ils éloignaient les gens pour qu’ils ne dérangent pas Jésus mais c’était pour leur propre confort... Ils voulaient maîtriser le temps du Seigneur, le pouvoir du Seigneur : ils le voulaient pour leur petit groupe.  »

Cette volonté de «  maîtriser l’attitude de service, en la transformant en une structure de pouvoir  », arrive aujourd’hui encore lorsque «  les chrétiens se font maîtres de la foi, maîtres du Royaume, maîtres du Salut  ».

Cette tentation – qui menace «  tous les chrétiens  » – de vouloir «  maîtriser la situation, et de serviteur devenir patron, porte à l’orgueil, à traiter mal les gens, à se sentir importants ‘car je suis chrétien, j’ai le salut’...  ».

Les chrétiens sont appelés «  au service dans l’humilité, dans l’espérance de l’attente de la manifestation du Seigneur  » en luttant «  contre les tentations qui cherchent à éloigner de cette attitude  », a conclu le pape.



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