Ebola : "Il faut penser à l’avenir de ces pays"

«  Il faut penser à l’avenir des pays  » touchés par l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, déclare Mgr Robert J. Vitillo, Conseiller de santé de Caritas Internationalis.

Il fait le point sur l’action de l’Eglise, en marge de la rencontre organisée par Caritas Internationalis à Rome, ce 4 novembre 2014 pour intensifier son soutien.

Pour faire face à cette "crise régionale, sociale et économique sans précèdent", Caritas plaide pour «  une collaboration entre les institutions catholiques  ». Elle souligne le rôle de l’Eglise  : «  rester à côté des pauvres, à côtés des personnes malades et exclues  ».

Concrètement, explique Mgr Vitillo, le plan d’action commun des organismes ecclésiaux doit inclure «  l’éducation, le maintien des cliniques et des hôpitaux de l’Eglise ouverts pour la santé de la population, la fourniture de traitements médicaux mais aussi des soins pastoraux  »  : «  Il faut penser à l’avenir de ces pays  », souligne-t-il au micro de Radio Vatican.

Les participants à la rencontre ont souligné l’urgence nouvelle – outre la sensibilisation et les kits sanitaires – de fournir de la nourriture aux familles mises en quarantaine  : Caritas s’est donné pour objectif de soutenir 1.500 familles en Sierra Leone et 1.250 en Guinée dans les prochains jours.

Mgr Vitillo déplore également «  une tragédie dans la tragédie  », avec déjà plus de 3.700 enfants orphelins à cause d’Ebola  : «  Beaucoup sont dans des centres de traitement pour Ebola  », précise-t-il, expliquant que Caritas s’emploie à les faire accueillir par des instituts, tel les Missionnaires de la charité.