Publié le : 4 novembre 2014 Source : Zenit.org
Les news"N’ayez pas peur de la gratuité de Dieu"Le pape François encourage à « ne pas avoir peur de la gratuité de Dieu » mais à « ouvrir son cœur », lors de l’homélie de ce mardi matin, 4 novembre 2014, à Sainte-Marthe. Le pape a commenté l’Evangile du jour qui raconte la parabole de l’homme qui donnait un grand dîner dont les invités refusèrent de venir (Lc 14,15-24). « Le premier lui dit : "J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi" » : Il se sent « puissant », et plein de « vanité, d’orgueil, de pouvoir » il refuse de « rester assis comme un parmi tant d’autres ». « Un autre dit : "J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi" » : celui-ci est « concentré sur les affaires et ne veut pas perdre de temps », a ajouté le pape. « Un troisième dit : "Je viens de me marier, et, pour cette raison, je ne peux pas venir" » : ce dernier veut « garder l‘affection pour lui-même : c’est un égoïste ». Au final, « tous ont une préférence pour eux-mêmes » et « ils ne savent pas ce qu’est une fête » car ils sont préoccupés par « leur intérêt ». Si l’invitation avait concerné « les affaires », ils auraient répondu positivement. Pour le pape, ces invités étaient « effrayés par la gratuité ». Et encore aujourd’hui, les chrétiens peuvent avoir « peur de la gratuité de Dieu : elle est si grande qu’elle fait peur ». Il y a en effet « une suspicion devant la gratuité… c’est trop » : « Quand Dieu offre un tel banquet », l’homme peut penser « qu’il est mieux de ne pas s’en mêler ». Il se sent plus « en sécurité dans ses péchés, dans ses limites... c’est chez soi ». « Sortir pour se rendre à la maison de Dieu fait peur » aux personnes « catholiques, mais pas trop », que le pape avait déjà évoquées le 28 octobre dernier. Ils sont « confiants dans le Seigneur, mais pas trop ». Et ce "mais pas trop" « rapetisse la vie ». Dans l’Evangile, le maître de maison dit à son serviteur : « Va sur les routes et dans les sentiers, et insiste pour faire entrer les gens, afin que ma maison soit remplie ». Souvent, a fait observer le pape, « le Seigneur doit faire la même chose » avec les chrétiens : il « insiste » par « les épreuves » afin de « contraindre ce coeur, cette âme, à croire que le don de Dieu est gratuit, que le salut ne s’achète pas ». Ce « grand cadeau, de l’amour de Dieu » a en effet été payé par le Christ : « Jésus a payé la fête par son humiliation jusqu’à la mort… le crucifix c’est l’entrée pour la fête », a expliqué le pape en exhortant à « ne pas avoir peur de la gratuité de Dieu » mais à « ouvrir son cœur » et « faire tout son possible ». Zenit.org, 2006. Tous droits réservés - Pour connaitre les modalités d´utilisation vous pouvez consulter : www.zenit.org ou contacter infosfrench@zenit.org - Pour recevoir les news de Zenit par mail vous pouvez cliquer ici |