Prochain synode sur la famille : 4-25 octobre 2015

"La vocation et la mission de la famille dans l’Eglise et dans le monde contemporain" : c’est le thème du synode "ordinaire" sur la famille convoqué par le pape François en 2015, du 4 au 25 octobre, annonce la salle de presse du Saint-Siège c e 13 octobre, à la mi-journée.

Ce second synode sera donc un synode de trois semaines, et avec des représentants élus des différentes conférences épiscopales.

Après le synode "extraordinaire" d’octobre 2014 (5-19 octobre), et la réflexion d’un an, les évêques poursuivront leur réflexion sur les défis de la famille aujourd’hui.

A l’issue du "rapport après le débat" de ce lundi 13 octobre, le "drame continue" par conséquent, a dit en souriant le cardinal philippin Luis Antonio Tagle : ce n’est "pas facile" de "mettre le rapport ensemble". Il a salué les "héros" du synode, dont le rapporteur, le cardinal Peter Erdö.

Le synode a été "franc, ouvert, charitable envers les autres", a-t-il commenté : comme le pape François l’avait demandé, a-t-il ajouté.

Mais le "chantier"est ouvert, a ajouté Mgr Bruno Forte : chacun a parlé avec "totale liberté" en s’efforçant "d’écouter les autres". C’est un exercice de la "synodalité" : "avoir la patience de marcher ensemble pour évoluer ensemble" en assemblée de tant de pays et cultures différentes. C’est une "synodalité spatiale". Mais il y a aussi une "synodalité" temporaire. Et "tel a été l’esprit du Concile Vatican II" : l’esprit de "Gaudium et Spes", qui "ne juge pas le monde" mais fait siennes "les joies et les souffrances" des contemporains.

La solution n’est pas dans "tout ou rien", mais dans les nuances pour "accompagner" : un "esprit d’accompagnement, de progressivité et de maturation", de "gradualité" de mise en oeuvre de l’enseignement de l’Eglise, a fait observer l’archevêque italien.

Le cardinal Ricardo Ezzati Andrello, sdb, du Chili, a souligné l’atmosphère "de grande écoute" et une "grande capacité de miséricorde", de "comprendre les situations difficiles" que vivent les familles.

Il rappelle que le "rapport" publié aujourd’hui n’est "pas définitif" : les jours à suivre sont des jours de "dialogue" pour "l’enrichir". En somme, conclut-il, c’est un "synode qui écoute, qui s’émeut, qui cherche des chemins pour trouver ce que l’Eglise sent, qui est disciple de Jésus pour servir l’humanité".