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 - 15 mai 2025 - Saint Michel Garicoïts
Publié le : 26 septembre 2014 Source : Zenit.org
 

 

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Le premier travail de l’Eglise est de soigner les blessures

Pas de «  byzantinisme philosophique, théologique, spirituel » dans l’Eglise, alors qu’il y a «  tant de blessures  » dans le monde : c’est ce que souhaite le pape, qui rappelle que le premier travail de l’Eglise, hôpital de campagne, est de «  soigner les blessures, pas de contrôler le cholestérol… cela vient après…  ».

Le pape François a reçu les participants à l’Assemblée générale du mouvement des Focolari, ce vendredi matin, 26 septembre 2014, en la salle Clémentine du Vatican.

Il leur a confié trois paroles : contempler, sortir, faire école. L’humanité a en effet «  plus que jamais besoin de contempler Dieu et les merveilles de son amour  », a-t-il expliqué.

Mais contempler c’est aussi « vivre en compagnie des frères et soeurs, rompre avec eux le Pain de la communion et de la fraternité, franchir ensemble la porte qui conduit au Père  », car «  la contemplation qui se fait sans les autres est un mensonge  », un «  narcissisme  » (Evangelii gaudium, 281).

La contemplation, qui permet «  d’élargir son intériorité à la mesure de Jésus  » est «  la condition indispensable pour une présence solidaire et une action efficace  », a insisté le pape.

Sortir, la seconde parole, nécessite d’être «  expert dans l’art qui s’appelle "dialogue" et qui ne s’apprend pas à bon marché  », ni ne se contente «  de demi-mesures, d’hésitations  », a-t-il poursuivi.

Il s’agit aussi de «  sortir avec courage  » là où le Christ «  attend  », «  dans les épreuves et les gémissements des frères, dans les plaies de la société et dans les interrogations de la culture d’aujourd’hui  ».

Pour le pape en effet «  cela fait mal au cœur  » de voir des chrétiens faire «  du byzantinisme philosophique, théologique, spirituel », alors que devant leur église, il y a «  tant de blessures, blessures morales, existentielles, de guerre  ». La «  première tâche  » de l’Eglise, hôpital de campagne, est de «  soigner les blessures, pas de contrôler le cholestérol… cela vient après…  ».

Enfin, la troisième parole, « faire école  », signifie «  former les hommes et les femmes  » des nouvelles générations à ce service d’évangélisation. Cette école doit être «  une école d’humanité à la mesure de l’humanité de Jésus, l’Homme nouveau que les jeunes peuvent regarder, dont ils peuvent s’éprendre, et qu’ils peuvent suivre pour faire face à leurs défis  », a ajouté le pape.

Le mouvement des Focolari, leur a-t-il aussi déclaré, a reçu de l’Esprit-Saint «  le charisme de l’unité que le Père veut donner à l’Eglise et au monde  »  : «  Faites don à tous de ce trésor  !  », les a-t-il exhortés.

Les Focolari sont en effet appelés à contribuer à la «  nouvelle étape de l’évangélisation  » que l’Eglise est en train de vivre pour «  témoigner de l’amour de Dieu à toute personne humaine  ».

Leur participation doit se faire «  avec créativité et gratuité  », deux conditions qui «  vont ensemble  », a souligné le pape  : «  on ne peut avancer sans créativité  » et le sens de la gratuité est essentiel car «  la Rédemption s’est faite dans la gratuité. Le pardon des péchés ne peut pas se "payer". Le Christ l’a "payé" une fois, pour tous  ». Il s’agit de donner «  gratuitement  » ce que l’on a reçu «  gratuitement  ».

Il a également rendu hommage à Chiara Lubich, fondatrice du mouvement, «  témoin extraordinaire  » qui «  dans son existence féconde a apporté le parfum de Jésus à tant de réalités humaines et tant de parties du monde  ». 



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