Publié le : 22 janvier 2014 Source : Zenit.org
Les newsLa petite sainte qui laisse un parfum de joie intérieureLe martyrologe romain fera mémoire, demain, jeudi 23 janvier, de la jeune martyre romaine, sainte Emérentienne. On a émis des doutes sur le lieu et l’époque du martyre d’Emérentienne, la date du 23 janvier n’apparaissant qu’au VIIIe s. Mais son culte est très ancien à Rome. Elle était sœur de lait de sainte Agnès. Elle devait aussi être catéchumène au moment du martyre d’Agnès, et elle vint prier auprès de son tombeau, sur la via Nomentana, au nord est de Rome. Elle y fut lapidée par les païens. Ses reliques ont été transférées avec celles d’Agnès, au IXe s., dans la basilique Sainte-Agnès-hors-les-murs. Il faut descendre dans la crypte de la basilique pour aller se recueillir auprès du coffret renfermant ses reliques. Là, on peut lire, en différentes langues, la prière à sainte Emérentienne écrite par le carme français, le père Marie-Eugène de l’Enfant Jésus, fondateur de l’Institut Notre-Dame de Vie. Il s’était rendu compte de recevoir des grâces spéciales le 23 janvier et c’est ainsi qu’il a découvert sainte Emérentienne. Il disait d’elle : « Petite fille, elle ne fait pas de discours, elle exprime son message par des actes. » Le site de Notre-Dame de Vie explique cette découverte d’une jeune amie au Ciel, qui passait dans sa vie laissant un "parfum de joie intérieure" : « Durant un certain nombre d’années, le Père Marie-Eugène s’aperçut qu’à la date du 23 janvier, il recevait un cadeau inattendu : c’était une faveur, la réponse à une préoccupation du moment, un événement providentiel… Il percevait alors une présence du ciel. Ce n’était pas celle d’un grand personnage, il le sentait bien, mais plutôt celle d’une enfant qui, après avoir fait son petit cadeau, disparaît discrètement en riant, sur la pointe des pieds… "Pour le Père Marie-Eugène, son message était lumineux, non seulement pour lui et les membres de l’Institut Notre-Dame de Vie, mais pour ceux qui, à la suite de Sainte Emérentienne, marchent par un chemin ordinaire, enfouis dans le monde et dans toutes les situations professionnelles et sociales : accepter de laisser la puissance de Dieu se déployer dans la faiblesse, attendre tout de lui seul, se livrer sans réserve à sa volonté, dans la situation et à la place qu’il choisit pour chacun , jusqu’au sacrifice complet. » Zenit.org, 2006. Tous droits réservés - Pour connaitre les modalités d´utilisation vous pouvez consulter : www.zenit.org ou contacter infosfrench@zenit.org - Pour recevoir les news de Zenit par mail vous pouvez cliquer ici |