N’allez pas suivre de "faux sauveurs" ni les sorciers

Le pape François demande aux baptisés à ne pas se laisser tromper par de "faux messies", mais d’avancer dans l’attente de la venue glorieuse du Christ avec persévérance et de savoir discerner ce qui vient de Dieu et ce qui ne vient pas de lui. Il invite à ne pas suivre les gourous ni les sorciers, des "faux sauveurs".

Et après l’angélus, le pape a recommandé un "médicament", se faisant en quelque sorte "pharmacien" : une "miséricordine", "bonne pour le coeur, l’âme et pour tout". C’est un petit chapelet avec lequel "on peut prier aussi le chapelet de la miséricorde", a recommandé le pape, et qui a été distribué place Saint-Pierre, dans le cadre de l’Année de la foi, après l’angélus

Lors de l’angélus de ce dimanche 17 novembre, place Saint-Pierre, le pape a en effet commenté l’Evangile de ce dimanche : le Christ y parle de catastrophes naturelles, de guerres, et de persécutions pour les chrétiens.

Les faux sauveurs

Le pape tire deux leçons de cette page d’Evangile : "Primo : ne vous laissez pas tromper par de faux messies ni paralyser par la peur. Secundo : vivre le temps de l’attente comme un temps de témoignage et de persévérance. Nous sommes dans ce temps de l’attente, de l’attente de la venue du Seigneur"

Le pape souligne tout d’abord qu’il s’agit d’un moment où il faut exercer le discernement chrétien pour voir "où est l’Esprit du Seigneur et où est l’esprit mauvais", car "il y a de faux "sauveurs" qui tentent de se substituer à Jésus" : des leaders de ce monde, des gourous, et aussi des sorciers, des personnages qui veulent attirer à eux les esprits et les coeurs, spécialement ceux des jeunes. Jésus nous met en garde : Ne les suivez pas. Ne les suivez pas !"

Puis il ajoute : "Le Seigneur nous enseigne à ne pas avoir peur. Face aux guerres ,aux révolutions, mais aussi aux calamités naturelles, aux épidémies. Jésus nous libère du fatalisme et des fausses visions apocalyptiques".

Pour le deuxième point à retenir de cet Evangile, le pape continue : "Le second aspect nous interpelle comme chrétiens et comme Eglise : Jésus annonce des épreuves douloureuses et des persécutions que ses disciples auront à souffrir, à cause de lui. Mais il nous rassure : Aucun de vos cheveux ne sera perdu. Il nous rappelle que nous sommes totalement entre les mains de Dieu ! Les adversités que nous rencontrons pour notre foi et notre adhésion à l’Evangile sont une occasion de témoignage ; nous ne devons pas nous éloigner du Seigneur, mais nous pousser à nous abandonner encore plus à lui, à la force de son Esprit et de sa grâce."

Les chrétiens persécutés aujourd’hui

Le pape a invité la foule à se joindre à lui en évoquant les chrétiens persécutés aujourd’hui pour leur foi : "En ce moment, je pense, et nous pensons tous. Faisons le ensemble : pensons à tous ces frères et soeurs chrétiens qui souffrent des persécutions à cause de leur foi. Ils sont si nombreux ! Peut-être beaucoup plus qu’aux premiers siècles. Jésus est avec eux. Nous aussi unissons nous à eux par la prière et notre affection. Nous avons d el’admiration aussi pour leur courage et pour leur courage et leur témoignage. Ce sont nos frères et soeurs, qui, dans tant de régiosn du monde, souffrent du fait de leur fidélité à Jésus Christ. Nous les saluosn de tout coeur et avec affection."

"A la fin, a poursuivi le pape, Jésus fait une promesse qui est garantie de victoire : Par votre persévérance, vous sauverez votre vie. Quelle espérance dans ces paroles ! ajoute le pape. Elles sont un rappel à l’espérance et à la patience, à savoir attendre les fruits certains du salut, en ayant confiance dans le sens profond de la vie et de l’histoire : les épreuves et les difficultés font partie d’un dessein plus grand ; le Seigneur, maître de l’histoire, conduit tout à son accomplissement en dépit des désordres et des catastrophes de l’histoire, qui troublent le monde, le dessein de bonté et de miséricorde de Dieu s’accomplira !C’est notre espérance."

"Ce message de Jésus, conclut le pape, nous fait réfléchir sur notre présent, et nous donne la force d’y faire face avec courage et espérance, en compagnie de la Madone, qui marche toujours avec nous."

Un médicament pour tous et pour tout

Après l’angélus le pape a voulu recomamander ce qu’il appelle un "médicament" : "Certains vont penser : Le pape fait le pharmacien maintenant ? C’est un médicament spécial pour concrétiser les fruits de l’Année de la foi qui s’achève. Mais c’est un médicament de 59 grains, "entre coeurs". IL s’agit d’un médicament "spirituel" appelé "miséricordine". Une petite boîte de 59 grains "entre coeurs". Cette petite boîte renferme le médicament et des bénévoles vont vous la distribuer pendant que vous quittez la place. Penez-la ! C’est un chapelet avec lequel ont peut aussi prier le "chapelet de la miséricorde" : une aide spirituelle pour notre âme et pour répandre partout l’amour, le pardon et la fraternité. N’oubliez pas de la prendre, parce que cela fait du bien ! Cela fait du bien au coeur, à l’âme et à toute la vie !"