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 - 25 mai 2025 - Saint Grégoire VII
Publié le : 25 octobre 2013 Source : Zenit.org
 

 

Les news

La confession, ni séance de psychiatrie ni salle de torture

La confession «  n’est pas se rendre à une séance chez un psychiatre, ni aller dans une salle de torture : c’est dire au Seigneur : ‘Seigneur, je suis pécheur’  », parce qu’on éprouve «  la grâce d’avoir honte  », explique le pape François ce 25 octobre 2013.

Lors de la messe qu’il a célébrée à Sainte-Marte, le pape a commenté la première lecture (Rm 7,18-25a) où saint Paul admet publiquement que « le bien n’habite pas dans sa chair »  : «  Je ne réalise pas le bien que je voudrais, mais je fais le mal que je ne voudrais pas. »

Il a fait observer qu’il y a «  quelque chose de beau  » dans la confession, lorsque l’homme confesse ses péchés «  tels qu’ils sont en présence de Dieu  »  : il éprouve «  cette grâce de la honte. Avoir honte devant Dieu est une grâce. C’est une grâce : ‘J’ai honte’. Pensons à Pierre lorsque, après le miracle de Jésus sur le lac : ‘Seigneur, éloigne-toi de moi, je suis un homme pécheur’. Il avait honte de son péché devant la sainteté de Jésus-Christ ».

Dans un face à face

Faire le mal honni et ne pas faire le bien voulu, «  c’est le combat des chrétiens. C’est le combat de tous les jours  », a poursuivi le pape, qui a encouragé au «  courage de parler de ce combat  » sans chercher à se «  justifier  »  : « Mais oui, nous sommes tous pécheurs » et ce n’est pas «  un mot, une façon de parler, une manière de dire  ».

Il s’agit du «  combat  » du chrétien, et s’il ne le reconnaît pas, il ne peut «  jamais recevoir le pardon de Dieu  ». Au contraire, «  si c’est une réalité qui le rend esclave  », il a «  besoin de cette libération intérieure par le Seigneur, de cette force  ».

A l’exemple de Paul, qui confesse son péché à la communauté, le pape a invité à aller trouver « son frère prêtre »  : « Il y a des personnes qui disent : ‘Ah, moi, je me confesse à Dieu’. Mais c’est facile, c’est comme si tu te confesses par e-mail... Dieu est là-bas, loin, je dis les choses, mais ce n’est pas un face à face, entre quatre yeux.  »

La confession demande de «  confesser sa faiblesse à ses frères face à face  ». Non « pas pour faire de la publicité », mais pour « rendre gloire à Dieu » et reconnaître que c’est « lui qui sauve ».

Être concret comme des enfants

«  Confesser ses péchés n’est pas se rendre à une séance chez un psychiatre, ni aller dans une salle de torture : c’est dire au Seigneur : ‘Seigneur, je suis pécheur’, mais le dire à travers son frère, pour que cette parole soit concrète. ‘Et je suis pécheur pour ceci, pour ceci et pour cela’ ».

Dans la confession il faut être « concret » : «  Il y en a qui disent : ‘Non, moi, je vais me confesser’ mais ils se confessent de choses tellement éthérées, tellement en l’air, qu’il n’y a rien de concret. Et ceci revient à ne pas se confesser.  »

En résumé, il faut imiter les enfants : « Les petits ont cette sagesse : quand un enfant vient se confesser, il ne dit jamais de choses générales. ‘Mais, Père, j’ai fait ceci et j’ai fait ceci à ma tante, et à l’autre, j’ai dit cette parole’, et ils disent la parole  ».

Les enfants «  sont concrets, ils ont cette simplicité de la vérité  » tandis que les adultes «  ont toujours tendance à cacher la réalité de leurs misères ».



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