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 - 28 mai 2025 - Saint Germain de Paris
Publié le : 17 septembre 2013 Source : Zenit.org
 

 

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L’Eglise, la mère-courage qui défend ses enfants

L’Église est «  courageuse  »  : «  Elle a ce courage d’une femme qui sait que ses enfants sont à elle et qu’elle doit les défendre et les amener à la rencontre avec son Époux  », a dit le pape François dans son homélie, en vidéo sur le "Vatican player", ce mardi 17 septembre 2013.

Le pape a commenté l’Évangile de la veuve de Naïm (Lc 7,11-17), où Jésus «  fut saisi de pitié  » pour cette femme  : il «  savait ce que signifiait une femme veuve en ce temps-là  » et «  le Seigneur a un amour spécial pour les veuves, il en prend soin  ».

L’Église, mère-courage

«  Cette veuve est une icône de l’Église, car l’Église aussi est en un certain sens veuve  »  : «  son Époux s’en est allé et elle chemine dans l’histoire, en espérant le trouver, le rencontrer. Et elle sera l’Epouse définitive. Mais entre temps elle est seule ! Le Seigneur n’est pas visible. Il y a une certaine dimension de veuvage  ».

La dimension de veuvage de l’Église exprime aussi son cheminement «  dans l’histoire, en espérant rencontrer, trouver son Époux… L’Église est ainsi  ».

L’Église est «  courageuse  »  : «  Elle a ce courage d’une femme qui sait que ses enfants sont à elle et qu’elle doit les défendre et les amener à la rencontre avec son Époux... Elle défend ses enfants, comme cette veuve qui allait au juge corrompu pour se défendre, se défendre et à la fin a vaincu  ».

Pou défendre ses enfants, comme la mère aux sept fils martyrisés dans le livre des Maccabées, l’Eglise parle «  en dialecte, en la langue de ses pères  » (1M 7,20). Elle parle «  en cette langue de la vraie orthodoxie, cette langue du catéchisme  » qui «  donne la force de continuer la lutte contre le mal  ».

Ainsi, l’Église «  va de l’avant et fait grandir ses enfants, leur donne force et les accompagne jusqu’au dernier congé pour les laisser dans les mains de son Époux qu’elle rencontrera à la fin. C’est notre mère l’Église  ».

L’Église pleure et prie

L’Église «  quand elle est fidèle, sait pleurer. Quand l’Église ne pleure pas, quelque chose ne va pas. Elle pleure pour ses enfants et elle prie... Et que dit le Seigneur à l’Église ? ‘Ne pleure pas. Je suis avec toi, je t’accompagne, je t’attends là, dans les noces, les dernières noces, celles de l’Agneau. Ton fils qui était mort, à présent il vit !’  ».

Car si l’Église «  défend ses enfants  », quand elle voit «  que ses enfants sont morts  », elle «  pleure  » et «  le Seigneur lui dit : ‘Ne pleure pas’  ».

Et tout comme il ordonne au jeune de Naïm «  de se lever de son lit de mort  », Jésus dit aussi à l’homme «  de se lever  », notamment lorsqu’il est «  mort du fait du péché  » et qu’il va recevoir le sacrement de réconciliation  : «  Jésus, en pardonnant et en rendant la vie, rend le croyant à sa mère l’Église  ».

La réconciliation «  ne s’achève pas par le dialogue avec le prêtre  », mais elle se conclut quand le Christ rend le croyant «  à sa mère. C’est là que finit la réconciliation, car il n’y a pas de chemin de vie, il n’y a pas de pardon, hors de la mère Église  ».

«  Demandons au Seigneur la grâce de faire toujours confiance à cette ‘maman’ qui nous défend, nous enseigne, nous fait grandir », a conclu le pape.



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