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 - 8 juin 2025 - Saint Médard
Publié le : 27 mai 2013 Source : Zenit.org
 

 

Les news

Le pape plaide pour le droit au travail

«  Au-dessus des affaires, de la logique et des paramètres de marché, il y a l’être humain  », rappelle le pape François, qui estime que la «  pire pauvreté matérielle  » est de ne pouvoir gagner son pain en étant «  privé de la dignité du travail  ».

Le pape a reçu les membres de la Fondation Centesimus Annus – Pro Pontifice, samedi dernier, 25 mai 2013, dans le cadre d’un Congrès international sur le thème : “Repenser la solidarité pour l’emploi : les défis du vingt-et-unième siècle”.

La Fondation fête cette année ses 20 ans (13 Juin 1993). Elle a été créée à la suite de l’encyclique Centesimus annus publiée par Jean-Paul II le 1er mai 1991. La Fondation entend « promouvoir l’étude et la diffusion de la doctrine sociale chrétienne », et « renforcer la présence et le rôle de l’Eglise catholique dans les diverses sphères de la société ».

Le phénomène du chômage «  s’étend de façon préoccupante  », a constaté le pape, soulignant que la «  pire pauvreté matérielle  » est celle de celui qui ne peut pas «  gagner son pain  » car il est «  privé de la dignité du travail  ».

«  La crise actuelle n’est pas seulement économique et financière, mais elle plonge ses racines dans une crise éthique et anthropologique  », a-t-il rappelé : «  Mettre les idoles du pouvoir, du profit, de l’argent, au-dessus de la valeur de la personne humaine, est devenu norme fondamentale de fonctionnement et critère décisif d’organisation  ».

«  Au-dessus des affaires, de la logique et des paramètres de marché, il y a l’être humain  » et dans cette optique «  la possibilité de vivre dignement et de participer activement au bien commun  » est «  due à l’homme en tant qu’homme, en vertu de sa dignité profonde  », a rappelé le pape qui a exhorté à «  revenir à la centralité de l’homme, à une vision plus éthique des activités et des rapports humains  ».

Pour cela, a-t-il expliqué, il faut dépasser la «  peur de perdre quelque chose  » et redonner droit de cité à la «  solidarité  », qui n’est pas une «  simple assistance envers les plus pauvres  », mais « une recherche de voies pour réformer [le système] en cohérence avec les droits fondamentaux de l’homme  ».

La solidarité «  n’est pas une attitude en plus, elle n’est pas une aumône sociale, c’est une valeur sociale  », a-t-il ajouté. 



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