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 - 8 juin 2025 - Saint Médard
Publié le : 10 mai 2013 Source : Zenit.org
 

 

Les news

Plus de "face de piment au vinaigre" !

Le chrétien doit offrir un visage « joyeux » et non « une face de piment au vinaigre », a déclaré le pape durant la messe qu’il a célébrée ce 10 mai 2013, à 7h, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, en présence d’employés de Radio Vatican.

Selon la radio, lors de son homélie, le pape François a brossé en quelque sorte le portrait du chrétien authentique : un homme ou une femme «  de désir  », «  de joie  », une personne «  sûre  » du Christ et «  magnanime  ».

Un homme de joie

Le pape a encouragé à demander au Seigneur «  la joie chrétienne  », «  grâce et don de l’Esprit  », car «  le chrétien est un homme ou une femme de joie  ».

Cette «  joie  » du chrétien «  n’est pas la gaieté  », elle est «  quelque chose de plus  », a-t-il précisé  : elle ne vient pas «  de motifs conjoncturels  », elle est «  plus profonde  ».

Le pape a mis en garde à ce propos : la seule gaieté, à la longue, risque de se transformer «  en légèreté, en superficialité  », elle peut illustrer un «  manque de sagesse chrétienne  », et rend même «  un peu idiots, un peu naïfs  », a-t-il estimé. La joie en revanche « comble de l’intérieur  », telle «  une onction de l’Esprit  ».

Un homme sûr

Cette joie, a poursuivi le pape, réside «  dans la certitude  » que Jésus est avec l’homme  : l’homme joyeux «  est un homme sûr  », sûr que «  Jésus est avec [lui], que Jésus est avec le Père  ».

Et cette certitude pousse à la confiance quotidienne  : nul besoin de «  mettre la joie en bouteille pour en avoir toujours en réserve  » car «  la joie est une vertu pèlerine  », «  un don qui chemine  », qui doit «  avancer  », notamment par l’annonce du Christ.

Au contraire, celui qui veut cette joie pour lui seul risque de se retrouver le cœur « froissé  », et de tomber dans une «  mélancolie  » qui n’est «  pas saine  ».

Quelquefois, a fait observer le pape, «  ces chrétiens mélancoliques  » présentent davantage «  des faces de piment au vinaigre  » que des visages de personnes «  joyeuses  », qui vivent «  une belle vie  ».

Un homme de désir

Dans cette période entre l’Ascension et la Pentecôte, l’Eglise invite «  de façon spéciale  » à demander la joie, mais également «  le désir  », a souligné le pape, car «  plus le désir est grand, plus la joie sera grande  ».

Le désir est en effet «  ce qui fait avancer la vie du chrétien  »  : «  Le chrétien est un homme, est une femme de désir  », a-t-il insisté, invitant à «  toujours désirer davantage, sur la route de la vie  ».

Un homme magnanime

Le chrétien est afin «  magnanime  », «  il ne peut être pusillanime  », a ajouté le pape, définissant la magnanimité comme « la vertu de la respiration  », c’est-à-dire «  la vertu d’aller toujours de l’avant, avec un esprit rempli de l’Esprit Saint  ».

La magnanimité est «  une vertu des grands  », de ceux qui sont «  au-dessus des mesquineries, au-dessus de ces bagatelles humaines  », de ceux qui «  ne se laissent pas impliquer dans ces détails internes de la communauté, de l’Eglise : ils regardent toujours à l’horizon  ».

Le pape s’est aussi réjoui de la venue du patriarche copte orthodoxe Tawadros II  : «  Aujourd’hui, il y a un beau motif de joie : la présence à Rome de Tawadros II, patriarche d’Alexandrie. C’est un motif de joie parce que c’est un frère qui vient trouver l’Eglise de Rome pour parler  », pour «  faire ensemble un bout de chemin  », a-t-il dit. 



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