Catholic.net International English Espanol Deutsh Italiano Slovensko
 - 12 juin 2025 - Saint Léon III
Publié le : 27 mars 2013 Source : Zenit.org
 

 

Les news

Dire du mal des autres, c’est trahir Jésus comme Judas

Le pape François a comparé les commérages à la trahison de Judas, au cours de la messe de 7h, ce 27 mars, Mercredi Saint, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, dans son homélie rapportée par Radio Vatican.

L’Evangile de ce jour rapporte la trahison de Judas, «  l’un des douze, un des amis de Jésus, un de ceux qui lui étaient le plus proches  », a fait observer le pape, pour 30 pièces d’argent (Matthieu 26,14-25).

Pour le pape François, Jésus devient «  comme une marchandise : il est vendu  ». Et cela arrive «  tant de fois aussi dans le marché de l’histoire … dans le marché de notre vie, quand nous choisissons aussi les 30 deniers et laissons Jésus de côté, nous voyons le Seigneur qui est vendu  », a-t-il poursuivi.

Le pape est allé plus loin  : « Parfois, avec nos frères, avec nos amis, entre nous, nous faisons quasiment la même chose  », notamment «  quand nous jasons les uns sur les autres  ».

Pour le pape en effet, le commérage est aussi «  vendre  » et «  la personne sur laquelle nous jasons est une marchandise, devient une marchandise : c’est ce que Judas a fait  ».

«  Je ne sais pas pourquoi, mais il y a une joie obscure dans le fait de commérer  », a ajouté le pape, qui a fait remarquer «  avec quelle facilité nous faisons cela  »  : «  Parfois les conversations commencent par de bonnes paroles, et, à l’improviste, arrive le commérage. »

Le pape a comparé le fait de médire au fait d’«  écorcher l’autre  »  : «  Chaque fois que nous jasons, chaque fois que nous ‘écorchons’ l’autre, nous faisons la même chose que Judas  », a-t-il insisté.  

Or, Judas, lorsqu’il a trahi Jésus, «  avait le cœur fermé, il n’avait pas de compréhension, il n’avait pas d’amour, il n’avait pas d’amitié  », a-t-il estimé, en soulignant que pour l’homme qui cancane, tout devient marché : «  Nous vendons nos amis, nos parents  ».

Le pape François a donc invité à «  ne jamais dire du mal des autres personnes  »  : «  Demandons pardon parce que nous le faisons à l’ami, mais aussi à Jésus, car Jésus est en cet ami, en cet amie. Et demandons la grâce de n’‘écorcher’ personne, de ne jaser sur personne  », a-t-il ajouté.

"Et si, a-t-il ajouté, nous nous apercevons que quelqu’un dit du mal de nous, ne rendons pas la justice avec notre langue, mais prions le Seigneur pour lui, en disant “Seigneur, aide-le !”. » 



Zenit.org, 2006. Tous droits réservés
- Pour connaitre les modalités d´utilisation vous pouvez consulter :
www.zenit.org ou contacter infosfrench@zenit.org
- Pour recevoir les news de Zenit par mail vous pouvez cliquer ici
Accueil | Version Mobile | Faire un don | Contact | Qui sommes nous ? | Plan du site | Information légales