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 - 17 juin 2025 - Saint Hervé
Publié le : 21 janvier 2013 Source : Zenit.org
 

 

Les news

L’amour chrétien est modelé par la foi

«  L’amour chrétien trouve fondement et forme dans la foi », rappelle Benoît XVI qui invite les personnes engagées dans les œuvres caritatives de l’Eglise à «  se laisser orienter par les principes de la foi  », foi qui est «  le juste critère d’évaluation des expressions de charité  ».

Le pape a en effet rencontré les participants de l’Assemblée plénière du Conseil pontifical Cor Unum – dicastère dit «  de la charité du pape – samedi 19 janvier 2013, en la salle du Consistoire au Vatican. L’Assemblée, ouverte le 17 janvier, a eu lieu sur le thème « Charité, nouvelle éthique et anthropologie chrétienne  » (cf. Zenit du 18 janvier 2013).

Appel au discernement

Benoît XVI a rappelé que «  tout l’ethos chrétien reçoit son sens de la foi comme "rencontre" avec l’amour du Christ, qui offre un nouvel horizon et communique à la vie sa direction décisive  ».

En ce sens, a-t-il ajouté, «  l’amour chrétien trouve fondement et forme dans la foi  »  : «  l’adhésion croyante à l’Evangile modèle en effet la charité selon sa forme typiquement chrétienne et en constitue le principe de discernement  ».

C’est pourquoi, pour le pape, la foi donne une «  dimension prophétique  » à la charité. Cette dimension pousse le chrétien qui collabore avec les instances internationales à «  ne pas fermer les yeux  » face aux «  graves idéologies  » de la «  réduction anthropologique  » actuelle, qui unit «  une vision matérialiste de l’homme  » et un «  prométhéisme technologique  » en faisant «  abstraction de Dieu  ».

Dans cette idéologie, a dénoncé Benoît XVI, «  ce qui est techniquement possible devient moralement permis, toute expérience se révèle acceptable, toute politique démographique licite, toute manipulation légitimée  ».

Le pape est clair  : le chrétien est appelé à «  exercer une vigilance critique  », à s’en remettre à «  sa foi  » et à son « sain discernement  », quitte à parfois même «  refuser des financements et des collaborations qui, directement ou indirectement, favorisent des actions ou des projets en contraste avec l’anthropologie chrétienne  ».

Les Pasteurs de l’Eglise, quant à eux, «  ont le devoir de mettre en garde contre ces dérives tant les fidèles catholiques que toute personne de bonne volonté et de raison droite  », car «  il s’agit d’une dérive négative pour l’homme, même si on la déguise de bons sentiments à l’emblème d’un présumé progrès, ou de présumés droits, ou d’un présumé humanisme  ».

Un «  oui  » à la dignité de la personne

Plutôt que de décrire l’Eglise en position de contradicteur, Benoît XVI a fait observer qu’elle est «  toujours engagée à promouvoir l’homme selon le dessein de Dieu, dans sa dignité intégrale, dans le respect de sa double dimension verticale et horizontale  ».

La vision chrétienne de l’homme est donc «  un grand oui à la dignité de la personne appelée à la communion intime avec Dieu, une communion filiale, humble et confiante  », a-t-il poursuivi, reconnaissant la valeur du consensus international actuel sur «  la dignité inaliénable de tout être humain et sur la responsabilité réciproque et interdépendante envers lui  », à l’avantage «  de la vraie civilisation, la civilisation de l’amour  ».

Cependant, si «  l’Eglise redit son grand oui à la dignité et la beauté du mariage comme expression d’alliance fidèle et féconde entre un homme et une femme  », elle répond «  non aux philosophies comme celle du gender  » car «  la réciprocité entre masculin et féminin est expression de la beauté de la nature voulue par le Créateur  ».

Au contraire, «  le piège le plus redoutable  » du gender est « l’absolutisation de l’homme  », qui «  veut être dégagé de tout lien et de toute constitution naturelle  ». Cette «  négation radicale du fait que l’homme est créature et fils finit dans une solitude dramatique  », a estimé le pape.

A ce sujet, le chrétien, «  en particulier celui qui œuvre dans les organismes de charité, doit se laisser orienter par les principes de la foi  », qui «  fournit le juste critère d’évaluation des expressions de charité, dans le contexte actuel  ».

Il s’agit en fin de compte d’adhérer au « point de vue de Dieu », d’apprendre « à ne plus vivre pour nous-mêmes, mais pour Lui, et avec Lui pour les autres ».



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