Publié le : 12 juin 2012 Source : Zenit.org
Les newsL’institution financière du Vatican vise la transparenceSergio Mora A propos de cette démission, le Saint-Siège a réaffirmé « son désir de transparence » précisant que ce changement au sommet du IOR « ne modifiait en rien » cette volonté. Il précise dans un communiqué que la motion de défiance adoptée par le Conseil de surintendance à l’égard du professeur Gotti Tedeschi repose sur « des motifs liés à la gouvernance de l’Institut » et non dictée par « une prétendue opposition à la ligne de transparence », à laquelle les autorités tiennent, au contraire, beaucoup. Sur ce point, dans un entretien publié le 10 juin dernier par le journal italien Il Corriere della Sera, le directeur général de l’IOR, Paolo Cipriani, affirme que tous les comptes, que l’Institut appelle « positions », ne sont ni des comptes « anonymes » ni « chiffrés », qu’ils sont tous accompagnés d’une fiche d’Etat civil du titulaire, beaucoup plus détaillée que celle utilisée en Italie, par exemple, et que le système électronique ne peut fonctionner si les données sont incomplètes. La journaliste M. Antonietta Calabrò, insiste : « Y a t-il des noms d’hommes politiques ? », le directeur répond : « Non, les Italiens (non religieux) en tant que personnes physiques, sont des gens qui travaillent au Vatican ou des retraités du Saint-Siège ». Le nom de Luigi Bisignani y figure-t-il ? « Non, il n’a pas de compte ici, ni lui, ni son épouse, personne ». Et le nom de l’ex chef du Sismi (services secrets italiens) M. Pollari ? « Non ». On a aussi cité le nom de Bill Clinton ? « Une pure invention ». Et la journaliste demande encore : « Et l’argent, que dire de l’argent ? », le directeur de l’IOR répond : « Nous n’accordons aucun prêt : tout ce qui sort, c’est-à-dire virements et chèques, voir même l’argent en espèce, est relevé et de manière plus détaillée qu’en Italie. Jusqu’à utiliser les papiers de la douane, qui sont remis à nos autorités de contrôle. Les flux sont sous le contrôle du système électronique Ibis ». Pour conclure, Paolo Cipriani, réaffirme que sur la transparence « à l’étranger », il n’y a jamais eu de problème, ni en Italie pendant tant d’années ». Zenit.org, 2006. Tous droits réservés - Pour connaitre les modalités d´utilisation vous pouvez consulter : www.zenit.org ou contacter infosfrench@zenit.org - Pour recevoir les news de Zenit par mail vous pouvez cliquer ici |