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 - 13 juillet 2025 - St Henri II
Publié le : 16 septembre 2010 Source : Zenit.org
 

 

Les news

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Premières rencontres, chaleureuses, de Benoît XVI en Ecosse
Les racines chrétiennes du Royaume Uni
Hommage qui a combattu le nazisme et aux artisans de paix
Ulster : Benoît XVI encourage la paix et la justice
Pédophilie : Le choc et la tristesse de Benoît XVI
La traditon de tolérance qui marque le Royaume uni
France : Vœux de Benoît XVI pour le président et les Français
Italie : Les responsables politiques, au service du bien commun
Des dizaines de milliers de personnes autour de Benoît XVI
La religion, garantie de liberté et de respect authentiques
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Homélie de Benoît XVI à Glasgow
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Premières rencontres, chaleureuses, de Benoît XVI en Ecosse
17e voyage apostolique de Benoît XVI

ROME, Jeudi 16 septembre 2010 (ZENIT.org) - La visite d’État de quatre jours de Benoît XVI au Royaume-Uni a débuté ce jeudi matin par la rencontre avec la reine Elizabeth II et un chaleureux accueil de la part des Ecossais : le soleil brillait malgré un ciel couvert.

A l’aéroport d’Edimbourg, le pape a été accueilli par le duc d’Edimbourg, le prince Philip de Mounbatten, époux de la reine, par les autorités de l’Eglise catholique, dont le nonce apostolique, Mgr Faustino Sainz Muñoz, le Premier minsitre d’Ecosse, M. Alex Salmond, et des représentants d’autres religions. Il s’est entretenu quelques minutes avec le duc d’Edinbourg au Royal Pavilion, sur le tarmac de l’aéroport.

Le pape s’est ensuite rendu au palais de Holyroodhouse, où il a été reçu officiellement par la reine Elizabeth II qui a exprimé sa joie d’accueillir le chef de l’Eglise catholique. Cette résidence royale a été bâtie au XVIe siècle à l’emplacement d’un monastère construit au XIIe siècle par le Roi d’Ecosse David Ier et dédié à la Sainte-Croix

Après l’exécution des hymnes nationaux, les honneurs militaires et le passage en revue de la Garde d’honneur, les autorités présentes ont été pésentées à Benoît XVI.

Une rencontre privée entre la reine, le prince Philip et le pape a eu lieu dans la Morning Room du palais de Holyroodhouse, et elle s’est conclue par un échange de cadeaux. Au même moment, le cardinal secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone a été reçu par le Premier minsitre Salmond.

La reine a ensuite accompagné le pape à la rencontre des quelque 400 invités, sous une tente dressée derrière le château : une sorte de mini bain de foule qui lui a permis de saluer différentes autorités civiles, militaires et religieuses de diverses communautés d’Ecosse.

Dans la cour intérieure du palais, le pape a été salué des par de jeunes élèves écossais en habits traditionnels : le pape et la reine ont reçu des bouquets de fleurs. La reine Elizabeth a ensuite accompagné le pape dans sa voiture panoramique, une Mercédes blanche immatriculée en chiffres rouges indiquant l’Etat de la Cité du Vatican : « SCV 1 ».

Le pape a été acclamé le long d’un long parcours entre le palais royal et le palais épiscopal de l’archevêque de Saint-Andrews et Edinbourg, le cardinal Keith Michael Patrick O’Brien : le pape, son secrétaire Mgr Georg Gänswein et le cardinal O’Brien portaient bien visiblement sur leurs épaules les écharpes écossaises qui leur avaient été offertes.

C’est le dix-septième voyage apostolique de Benoît XVI en-dehors de l’Italie : le sommet sera la béatification, exceptionnellement présidée par le pape, du cardinal Newman, dimanche 19 à Birmingham. Le pape voit en lui un « grand Anglais » et un « Docteur », comme il l’a rappelé à la presse pendant le vol.

Benoît XVI est parti de Fiumicino sur un avion de l’Altitalia, à 8 h 10 et il a atterri à Edinbourg, capitale de l’Ecosse, à 11 h 30 (10 h 30, heure locale).

Pour une visite d’Etat, le protocole prévoit un banquet traditionnel à Londres. Pour éviter ces dépenses, en temps de « crise » mais aussi de « pénitence », comme il l’a rappelé dans l’avion, le pape a préféré rencontrer la reine en Angleterre.

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Les racines chrétiennes du Royaume Uni
Premier discours de Benoît XVI en Ecosse (1)

ROME, Jeudi 16 septembre 2010 (ZENIT.org) - Le pape Benoît XVI a rappelé la fécondité des racines chrétiennes du Roayaume Uni lors de son prmeier discours en Ecosse, ce jeudi matin, devant la reine Elizabeth II, au palais de Holyroodhouse, à Edinbourg.

Le pape a rappelé que le nom de Holyroodhouse « évoque la Sainte-Croix, mais aussi « les profondes racines chrétiennes qui restent présentes dans toutes les strates de la vie britannique ».

Benoît XVI a cité des saints souverains britanniques : « Les monarques d’Angleterre et d’Ecosse ont été chrétiens très tôt, et on compte parmi eux des saints exceptionnels comme Edouard le Confesseur et Marguerite d’Ecosse. Beaucoup parmi eux ont exercé consciencieusement leur souverain devoir à la lumière de l’Evangile, et, ils ont ainsi façonné très profondément la nation vers le bien. Le message chrétien est ainsi devenu partie intégrante de la langue, de la pensée et de la culture des populations de ces îles depuis plus de mille ans ». 

« Le respect de vos ancêtres pour la vérité et la justice, pour la miséricorde et la charité qui vous a été transmis vient d’une foi qui reste une force puissante pour le bien dans votre royaume, au grand bénéfice des chrétiens comme des non-chrétiens », a insisté le pape.

Le pape a rappelé la lutte des britanniques pour la liberté et pour les plus pauvres : « Grâce à des personnalités comme William Wilberforce et David Livingstone, la Grande-Bretagne est intervenue directement dans l’abolition du commerce international des esclaves. Inspirées par leur foi, des femmes comme Florence Nightingale, ont servi les pauvres et les malades et ont créé de nouveaux modèles de soins médicaux, qui, par la suite, ont été imités partout ».

Enfin, le pape a cité el cardinal John Henry Newman comme « l’un des nombreux chrétiens britanniques (...) dont la bonté, l’éloquence et l’action ont fait honneur aux hommes et aux femmes de leur pays ».

« Avec tant d’autres encore, ces personnalités étaient inspirées par une foi profonde qu’ils avaient reçue et nourrie dans ces îles » , a souligné le pape.

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Hommage qui a combattu le nazisme et aux artisans de paix
Premier discours de Benoît XVI en Ecosse (2)

ROME, Jeudi 16 septembre 2010 (ZENIT.org) - Le pape Benoît XVI a souligné l’importance de la contributiopn du Royaume uni dans la lutte contre le nazisme et, après la guerre, pour la construction de la paix. Il a rappelé la responsabilité de la Nation devant les millierds de personnes représentées par le Commonwealth les anglophones du monde, notamment des medias britanniques étant donné leur audience.

Lors de son premier discours en terre britannique, à Holyroodhouse, le pape a en effet rappelé l’héroïsme britannique contre le nazisme et les idéologies sans Dieu en disant : « La Grande-Bretagne et ses dirigeants ont combattu la tyrannie nazie qui cherchait à éliminer Dieu de la société, et qui niait notre commune humanité avec beaucoup jugés indignes de vivre, en particulier les juifs. J’évoque aussi l’attitude du régime envers des pasteurs et des religieux chrétiens qui ont défendu la vérité dans l’amour (...) et qui l’ont payé de leurs vies ».

Le pape en tire cette leçon pour l’avenir : « En réfléchissant sur les leçons dramatiques de l’extrémisme athée du XX siècle, n’oublions jamais combien exclure Dieu, la religion et la vertu de la vie publique, conduit en fin de compte à une vision tronquée de l’homme et de la société ».

Benoît XVI a aussi rappelé qu’il y a soixante-cinq ans, la Grande-Bretagne « a joué un rôle essentiel en suscitant le consensus international de l’après-guerre qui favorisa la création des Nations-Unies et inaugura une période de paix et de prospérité jusqu’alors inconnue en Europe ».

« Votre Gouvernement et votre peuple ont forgé des idées qui ont encore un impact bien au-delà des Îles britanniques », a souligné le pape, en insistant sur cette responsabilité qui revient aussi aux medias : « Cela leur confère le devoir particulier d’agir avec sagesse en vue du bien commun. De même, parce que leurs opinions atteignent une audience aussi large, les médias britanniques ont une responsabilité plus lourde que la plupart des autres médias, et une plus grande opportunité pour promouvoir la paix entre les nations, le développement intégral des pays et la propagation d’authentiques droits de l’homme. Puissent tous les britanniques continuer d’être animés par ces valeurs d’honnêteté, de respect et d’impartialité qui leur ont mérité l’estime et l’admiration de beaucoup ! ».

Le pape a évoqué aussi le défi que représente la construction d’une « société moderne et multiculturelle » et a encouragé, dans ce contexte, les Britanniques à « garder toujours le respect pour les valeurs traditionnelles et les expressions de la culture que des formes plus agressives de sécularisme n’estiment ni ne tolèrent même plus ».

Le pape a insisté sur l’importance de l’héritage chrétien en disant : « Qu’il n’enfouisse pas les fondements chrétiens qui sous-tendent ses libertés ; puisse aussi ce patrimoine qui a toujours servi le bien de la Nation, inspirer constamment l’exemple que votre gouvernement et votre peuple donne aux deux milliards de membres du Commonwealth et à la grande famille des nations de langue anglaise à travers le monde ».

Benoît XVI a ensuite rejoint le palais épiscopale pour le déjeuner, par uen long parcours en papamobile à travers la ville, où de très nombreux Ecossais s’étaient donné rendez-vous : plus de cent mille personnes, selon les premières estimations.

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Ulster : Benoît XVI encourage la paix et la justice
Premier discours de Benoît XVI en Ecosse (3)

ROME, Jeudi 16 septembre 2010 (ZENIT.org) - Le pape Benoît XVI a encouragé le renforcement de la paix en Irlande du Nord, dans son discorus au palais royal de Holyroodhouse, à Edinbourg, ce jeudi matin.

« L’Accord dit du Vendredi Saint a délégué des pouvoirs à l’Assemblée de l’Irlande du Nord. Le Gouvernement de Votre Majesté et le Gouvernement de l’Irlande, en collaboration avec les dirigeants politiques, religieux et civils de l’Irlande du Nord, ont aidé à donner naissance à une résolution pacifique du conflit irlandais », a constaté le pape avec satisfaction.

« J’encourage tous ceux qui y sont impliqués à continuer de marcher ensemble courageusement sur le chemin déjà tracé vers une paix juste et durable », a insisté le pape.

Un encouragement important dans uen régionoù les heurts politiques ont pris le masque de clivages religieux entre catholiques et protestants.
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France : Vœux de Benoît XVI pour le président et les Français
Télégramme du pape au président français

ROME, Jeudi 16 septembre 2010 (ZENIT.org) - Le pape Benoît XVI adresse ses vœux au président français et à la France.

Le pape a en effet adressé un télégramme au président de la République française, Nicolas Sarkozy, au moment de se rendre au Royaume uni et de survoler l’espace aérien français.

« Au moemnt où je survole la France pour me rendre en voyage apostolique au Royaume Uni, j’adresse avec plaisir à votre excellence mes salutatiosn cordiales et mes vœux les meilleurs pour sa personne et pour le peuple français », écrit le pape.
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Italie : Les responsables politiques, au service du bien commun
Télégramme de Benoît XVI au président italien Napolitano

ROME, Jeudi 16 septembre 2010 (ZENIT.org) - Les responsables politiques sont « appelés à servir le bien commun », rappelle Benoît XVI au président italien Giorgio Napolitano.

Le pape a en effet adressé un télégramme au président de la république italienne, au moment de se rendre au Royaume uni, et en survolant l’espace aérien italien.

« Au moment de quiter le sol italine, a écrit le pape, je vous adresse, Monoieur el président ma déférente salutaion ».

« Et au moment où je m’apprête à rencontrer Sa Majesté la reine Elisabeth II et les autres autorités, la communauté catholiques et les représentants d’autres communautés religieuses, spécialement de la communauté anglicane, les représentants de la société civile, et le peuple de ce noble pays, j’invoque la bénédiction du Seigneur sur toute la Nation italienne en particulier sur les responsables politiques appelés à servir le bien commun », écrit le pape.

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Pédophilie : Le choc et la tristesse de Benoît XVI
Les priorités indiquées par le pape

ROME, Jeudi 16 septembre 2010 (ZENIT.org) - Aider les victimes, punir les coupables, prévenir de tels crimes : ce sont les trois lignes d’actions que Benoît XVI a demandées à l’Eglise en réponse aux crimes de pédophilie dans l’Eglise catholique.

Pendant le vol de Rome à Edinbourg, le pape a en effet répondu à ue question des journalistes sur la crise provoquée par les scandales.

Le pape a tout d’abord confié que pour lui « ces rélévaltions ont été un choc » qui ont provoqué en lui « une grande tristesse ». Il se demande encore comment une tlel « perversion du minsitère sacerdotal » a été « possible ».

Il a rappelé que lors de l’ordination, le candidat au sacerdoce « dit oui au Christ Bon Pasteur » afin que le Bon Pasteur soit « rendu présnt dans le monde », ce qui rend « difficile de comprendre »comemnt ensuite cette perversion peut arriver.

Mais le pape a également dit sa « tristesse » de voir que « l’Eglise n’a pas été vigilante » ni « promte à prendre de rapides décisions ».

C’est pourquoi, citant sa lettre aux Irlandais il redit que c’est le « moment de la pénitence et de l’humilité », d’une « sincérité renouvelée ». Des mots que le pape répète deux fois : c’et le « temps » de la pénitence, de l’humilité, pour réapprendre une « absolue sincérité ».

Mais le pape rtappelle qu’il a demandé une action décisive dans trois directions et tout d’abord « l’aide aux victimes », c’est la « priorité » : il faut « réparer » « aider à surmonter ce traumatisme », à « retrouver la vie », et la « confiance dans le message du Christ ». Une aide « matérielle » et « soirituelle ».

Deuxième direction d’action : il faut que les coupables reçoivent une « juste peine », qu’ils n’aient plus jamais « accès aux jeunes », et il rappelle que « la libre volonté en fonctionne pas là où il y a cette maladie » de la pédophilie. Il faut trouver la façon d’empêcher désormais tout contact avec les jeunes.

Troisème direction : la « prévention », depuis le « choix des candidats au sacerdoce » de façon à « exclure » ceux qui auraient de telles tendances.

Mais le pape ne s’est pas contenté de rappeléer ces trois axes. Il a aussi salué l’action « des évêques britanniques » pour le « grand travail » déjà accompli et leur « attention pour les victimes », il les en a remercias.

C’est certainement ce passage de la rencontre du pape avec la presse dans m’avion qui a le plus retenu l’attention de la presse, y compris de la presse Vaticane.

En effet, à la une, le directeur de L’Osservatore Romano, Gianni Maria Vian, qui accompagne le pape dans son voyage fait observer que dans cette confidence, le pape « a ouvert son coeur, » en se disant « choqué » et en exprimant sa « difficulté à comprendre cette perversion du sacerdoce » et sa « tristesse devant une autorité ecclésiastique pas assez vigilante » et pas assez « rapide » face à ce scandale.

M. Vian souligne le contexte a priori difficile d’une visite précédée par des commentaires peu bienveillants des medias « en particulier sur la douloureuse et honteuse question des abus sexuels de la part de membres du clergé ».

Il souligne qu’au contraire l’accueil réservé au pape en Ecosse a été « immédiatement impeccable à l’arrivée et très cordial dans les rues bondées d’Edimbourg et lors de la rencontre avec la reine » à Holyroodhouse.

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La traditon de tolérance qui marque le Royaume uni
Une visite difficile ? Le pape n’est pas « préoccupé »

ROME, Jeudi 16 septembre 2010 (ZENIT.org) - « Je ne suis pas préoccupé » répond le pape lorsqu’on lui dit que le voyage semble « difficile » étant donné les « fortes oppositions anti-catholiques », notamment , qui marquent le Royaume Uni. Il compte sur la « traditon de tolérance » qui marque l’hsitoire du pays.

Le pape rappelle aux journaliste que son voyage en France aussi avait suscité des pronostiques négatif en raison de positions présentées comme les plus « anticléricales » d’Europe ou en République tchèque en raison des positions que l’on disait les plus « a-religieuses » d’Europe.

Il souligne que les pays d’Europe sont plus ou moins tous « traversés par des courants anticléricaux », mais aussi par une « forte présence de foi ».

Il rappelle qu’en France et en République tchèque, il a reçu « un accueil chaleureux » de la part de la comunauté catholique, mais aussi de « l’attention » de la part des agnostiques, « qui sont à la recherche des valeurs qui font avancer l’humanité », et de la « tolérance » de la part de ceux qui ne sont pas catholiques.

Justement, le pape souligne que la Grande bretagne a une « grande histoire de tolérance », et il est sûr de l’accueil positif des catholiques, des croyants, de l’attention de ceux qui sont en recherche et de « tolérance et de respect récirpoques », ce qui le fait avancer avec courage et joie.
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Des dizaines de milliers de personnes autour de Benoît XVI
Messe à Bellahouston Park (Glasgow)

ROME, Jeudi 16 septembre 2010 (ZENIT.org) - Une foule immense s’est rassemblée aujourd’hui à Glasgow à Bellahouston Park, encouragée par le temps ensoleillé et le ciel limpide de cette fin d’après midi.

Des dizaines de milliers de personnes (le chiffre officiel ne nous est pas encore parvenu) étaient présentes dès l’après midi pour attendre la seconde visite d’une pape en Ecosse après Jean-Paul II en 1982.

La célébration a été marquée par la beauté du chant sacré. La messe s’est achevée par le chant de l’Hymne à la joie de Beethoven qui est aussi l’hymne européen. Puis la procession finale s’est ébranlée sous les acclamations chaleureuses sous les notes de « Ce n’est qu’un au revoir ».

Mais loin de s’en aller, la foule a continué d’acclamer Benoît XVI et de chanter, l’orgue ne cessant pas de jouer des airs connus de tous, jusqu’au départ en voiture fermée vers 20 h 15, souriant mais légèrement essoufflé.

Avant l’arrivée de Benît XVI les personnes déjà présentes avaient acclamé Susan Boyle, très heureuse de chanter à l’occasion de la visite du pape. Elle a également chanté pendant que le pape saluait les personnes présentes.

Une vidéo peut ré-entendre les deux chants entonnés par la fameuse lauréate d’un reality anglais : Susan Boyle a en effet chanté avec émotion "I Dreamed A Dream" puis "How Great Thou Art". C’était sa première apparition télévisée devant une audience de tant de millions de personnes.

Au moment où le pape partait, Susan Boyleaccompagné par le chœur, a interprété les paroles de saint François d’Assise « Fais de moi un artisan de paix ». Un triomphe.

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La religion, garantie de liberté et de respect authentiques
Homélie de Benoît XVI à Glasgow

ROME, Jeudi 16 septembre 2010 (ZENIT.org) - « La religion est une garantie de liberté et de respect authentiques, car elle nous conduit à considérer chaque personne comme un frère ou une sœur » , déclare Benoît XVI

L’homélie de Benoît XVI a été très applaudie par la foule de dizaines de milliers de personnes rassemblées à Glasgow à Bellahouston Park. Le pape s’est spécialemnt adressé aux évêques, aux prêtres, appelés à la « sainteté », et aux jeunes, mais aussi à l’engagement des laïcs.

Les jeunes et l’enseignement
Aux jeunes, le pape a recommandé de « mener une vie digne de notre Seigneur » et d’eux-mêmes en disant : « Chaque jour, vous êtres soumis à de nombreuses tentations - drogue, argent, sexe, pornographie, alcool - dont le monde prétend qu’elles vous donnent le bonheur. Mais ces choses détruisent et divisent. Il n’y a qu’une seule chose qui soit durable : l’amour de Jésus Christ pour chacun de vous personnellement. Cherchez-le, connaissez-le et aimez-le, et il vous rendra libres de l’esclavage d’une existence attrayante mais superficielle, souvent proposée par la société d’aujourd’hui. Laissez de côté ce qui ne vaut rien et apprenez votre propre dignité de fils de Dieu ».

Pour ce qui concerne l’annonce de l’Evangile, spécialement aux jeunes, le pape a insisté sur « l’enseignement » en disant : « L’annonce de l’Évangile a toujours été accompagnée par un souci pour les paroles : la parole inspirée de Dieu, et la culture dans laquelle celle-ci s’enracine et fleurit ».

Le pape a cité les trois universités médiévales écossaises fondées par les papes, y compris l’université de Saint-Andrews qui va célébrer cette année le 600e anniversaire de fondation.

Un sujet que la reine Elizabeth II avait abordé ce matin à Holyrood. Le pape souligne aussi l’importante contribution de l’enseignement catholique : « Dans les trente dernières années, avec le concours des autorités civiles, les écoles catholiques écossaises ont relevé le défi de procurer une éducation intégrale à un plus grand nombre d’étudiants, et cela a aidé des jeunes non seulement dans leur croissance spirituelle et humaine, mais aussi pour leur insertion dans la vie professionnelle et publique ».

La religion ganrantit les libertés
Le pape y voit le « signe de grande espérance pour l’Église », et il « encourage les professionnels catholiques, politiques et enseignants d’Écosse, à ne jamais perdre de vue leur vocation qui est de mettre leurs talents et leur expérience au service de la foi, en s’engageant à tous les niveaux de la culture contemporaine écossaise ».

Le pape insiste également sur « l’évangélisation de la culture », dans un contexte de ce qu’il appelle la « dictature du relativisme » où il voit une « menace » qui tend à « obscurcir l’immuable vérité sur la nature humaine, sa destinée et son bien suprême ».

Déplorant les tentatives pour « exclure la croyance religieuse du discours public » ou « la limiter à la sphère privée » ou même « la dépeindre comme une menace pour l’égalité et pour la liberté ».

« Pourtant, a fait observer le pape, la religion est en fait une garantie de liberté et de respect authentiques, car elle nous conduit à considérer chaque personne comme un frère ou une sœur ».

Dans la vie publique
« Pour cette raison, a insité le pape, je lance un appel particulier à vous les fidèles laïcs, en accord avec votre vocation et votre mission baptismales, à être non seulement des exemples de foi dans la vie publique, mais aussi à introduire et à promouvoir dans le débat public l’argument d’une sagesse et d’une vision de foi. La société d’aujourd’hui a besoin de voix claires qui prônent notre droit de vivre, non pas dans une jungle de libertés autodestructrices et arbitraires, mais dans une société qui travaille pour le vrai bien-être de ses citoyens et qui, face à leurs fragilités et leurs faiblesses, leur offre conseils et protection. N’ayez pas peur de prendre en main ce service de vos frères et sœurs pour l’avenir de votre nation bien-aimée ».

Le pape a également cité en exemple saint Ninian, dont c’était la fête liturgique, lui qui « fut l’un des tout premiers missionnaires catholiques à apporter à ses frères britanniques la bonne nouvelle de Jésus Christ », depuis Galloway, « centre de la première évangélisation de ce pays ». Saint Mungo, le saint patron de Glasgow, prit le relais, ainsi que d’autres saints comme Colomba ou sainte Marguerite.

Aux évêques d’Écosse, il a recommandé de veiller à la « sanctification » du peuple de Dieu et des prêtres et des diacres.

Un cœur pur
Puis, lentement, le pape a lancé cet appel aux prêtres : « Chers prêtres d’Écosse, vous êtes appelés à la sainteté et au service du peuple de Dieu en modelant vos vies sur le mystère de la croix du Seigneur. Prêchez l’Évangile avec un cœur pur et une conscience transparente. Consacrez-vous à Dieu seul et vous deviendrez pour les jeunes des exemples lumineux d’une vie sainte, simple et joyeuse : à leur tour, ils désireront vous rejoindre dans votre service exclusif de servir le peuple de Dieu. Puisse l’exemple de dévouement, de désintéressement et de courage de saint Jean Ogilvie vous inspirer tous ! De même, j’encourage les moines, les religieuses et les religieux d’Écosse à être comme la lumière placée sur la colline, menant une authentique vie chrétienne de prière et d’action qui rende un témoignage lumineux à la puissance de l’Évangile ».

Dans leur langue, le pape a conclu par ce vœu : « La paix et la bénédiction de Dieu soient avec vous tous ; Dieu vous protège, et qu’Il bénisse le peuple écossais ! »

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Homélie de Benoît XVI à Glasgow
Le pape lance un appel vibrant aux jeunes

ROME, Jeudi 16 septembre 2010 (ZENIT.org) - L’homélie de Benoît XVI a été très applaudie par la foule de quelque 500.000 personnes rassemblées à Glasgow à Bellahouston Park.

Le pape s’est sépcaielemnt adressé aux évêques, aux prêtres, appelés à la « sainteté », et aux jeunes.

Aux jeunes, le pape a recommandé de « mener une vie digne de notre Seigneur » et d’eux-mêmes en disant : « Chaque jour, vous êtres soumis à de nombreuses tentations - drogue, argent, sexe, pornographie, alcool - dont le monde prétend qu’elles vous donnent le bonheur. Mais ces choses détruisent et divisent. Il n’y a qu’une seule chose qui soit durable : l’amour de Jésus Christ pour chacun de vous personnellement. Cherchez-le, connaissez-le et aimez-le, et il vous rendra libres de l’esclavage d’une existence attrayante mais superficielle, souvent proposée par la société d’aujourd’hui. Laissez de côté ce qui ne vaut rien et apprenez votre propre dignité de fils de Dieu ».

Chers frères et sœurs dans le Christ,

« Le Royaume de Dieu est tout proche de vous ! » (Lc 10, 9). C’est par ces mots de l’Évangile que nous venons d’écouter que je vous salue tous avec une grande affection dans le Seigneur. Oui, le Royaume du Seigneur est déjà au milieu de nous. Dans cette célébration eucharistique durant laquelle l’Église qui est en Écosse est rassemblée autour de l’autel en union avec le Successeur de Pierre, réaffirmons notre foi dans les paroles du Christ et notre espérance - une espérance qui ne déçoit jamais - en ses promesses. Je salue cordialement le Cardinal O’Brien et les Évêques d’Écosse ; je remercie en particulier l’évêque Conti pour les aimables paroles de bienvenue qu’il m’a adressé en votre nom ; et j’exprime ma profonde gratitude pour le travail réalisé par les gouvernements britannique et écossais et par les responsables de la ville de Glasgow pour permettre cet événement.

L’Évangile d’aujourd’hui nous rappelle que Jésus continue d’envoyer ses disciples à travers le monde afin d’annoncer la venue de son Royaume et d’apporter sa paix dans le monde, d’abord de maison en maison, puis de famille en famille, et de ville en ville. Je suis venu chez vous, fils spirituels de saint André, comme un messager de cette paix et pour vous confirmer dans la foi de Pierre (cf. Lc 22,32). C’est avec une certaine émotion que je vous parle, non loin du lieu où mon vénéré prédécesseur, le pape Jean-Pape II, célébra la messe avec vous, il y a presque trente ans, et où il fut accueilli par la plus grande foule jamais rassemblée dans l’histoire écossaise.

Depuis cette visite historique, beaucoup d’événements se sont passés en Écosse et au sein de l’Église qui est dans ce pays. Je constate avec une profonde satisfaction combien l’appel à marcher main dans la main avec vos frères chrétiens, que le pape Jean-Paul II vous avait adressé, a contribué à faire grandir la confiance et l’amitié avec les membres de l’Église d’Écosse, ceux de l’Église épiscopale écossaise et d’autres. Je vous encourage à continuer de prier et de travailler avec eux à la construction d’un avenir plus radieux pour l’Écosse, basé sur notre héritage chrétien commun. Dans la première lecture d’aujourd’hui, nous avons entendu saint Paul encourager les Romains à reconnaître que, comme membres du Christ, ‘nous sommes membres les uns des autres’ (Rm 12,5), et à vivre dans le respect et l’amour mutuel. Dans cet esprit, je salue les représentants œcuméniques qui nous honorent de leur présence. Cette année marque le 450e anniversaire de la création du Parlement de la Réforme ainsi que le 100e anniversaire de la Conférence Missionnaire Mondiale d’Édimbourg, qui est largement reconnue comme le point de départ du mouvement œcuménique moderne. Rendons grâce à Dieu pour l’espoir que représentent les efforts de compréhension et de coopération œcuméniques, en vue d’un unique témoignage à la vérité du salut qu’est la Parole de Dieu, dans une société qui change aujourd’hui rapidement.

Parmi les différents dons énumérés par saint Paul pour la construction de l’Église figure celui de l’enseignement (cf. Rm 12, 7). L’annonce de l’Évangile a toujours été accompagnée par un souci pour les paroles : la parole inspirée de Dieu, et la culture dans laquelle celle-ci s’enracine et fleurit. Ici en Écosse, je pense aux trois universités médiévales fondées par les papes, y compris l’université de Saint-Andrews qui va célébrer cette année le 600e anniversaire de fondation. Dans les trente dernières années, avec le concours des autorités civiles, les écoles catholiques écossaises ont relevé le défi de procurer une éducation intégrale à un plus grand nombre d’étudiants, et cela a aidé des jeunes non seulement dans leur croissance spirituelle et humaine, mais aussi pour leur insertion dans la vie professionnelle et publique. C’est un signe de grande espérance pour l’Église, et j’encourage les professionnels catholiques, politiques et enseignants d’Écosse, à ne jamais perdre de vue leur vocation qui est de mettre leurs talents et leur expérience au service de la foi, en s’engageant à tous les niveaux de la culture contemporaine écossaise.

L’évangélisation de la culture est d’autant plus importante de nos jours, alors qu’une "dictature du relativisme" menace d’obscurcir l’immuable vérité sur la nature humaine, sa destinée et son bien suprême. Certains cherchent aujourd’hui à exclure la croyance religieuse du discours public, à la limiter à la sphère privée ou même à la dépeindre comme une menace pour l’égalité et pour la liberté. Pourtant, la religion est en fait une garantie de liberté et de respect authentiques, car elle nous conduit à considérer chaque personne comme un frère ou une sœur. Pour cette raison, je lance un appel particulier à vous les fidèles laïcs, en accord avec votre vocation et votre mission baptismales, à être non seulement des exemples de foi dans la vie publique, mais aussi à introduire et à promouvoir dans le débat public l’argument d’une sagesse et d’une vision de foi. La société d’aujourd’hui a besoin de voix claires qui prônent notre droit de vivre, non pas dans une jungle de libertés autodestructrices et arbitraires, mais dans une société qui travaille pour le vrai bien-être de ses citoyens et qui, face à leurs fragilités et leurs faiblesses, leur offre conseils et protection. N’ayez pas peur de prendre en main ce service de vos frères et sœurs pour l’avenir de votre nation bien-aimée.

Saint Ninian, dont nous célébrons la fête aujourd’hui, n’a pas eu peur d’être une voix solitaire. Sur les pas des disciples que notre Seigneur envoyait devant lui, Ninian fut l’un des tout premiers missionnaires catholiques à apporter à ses frères britanniques la bonne nouvelle de Jésus Christ. Son poste missionnaire, à Galloway, devint le centre de la première évangélisation de ce pays. Ce travail fut plus tard poursuivi par saint Mungo, le saint patron de Glasgow, et par d’autres saints, parmi lesquels saint Colomba et sainte Marguerite sont les plus grands. Inspirés par leurs exemples, beaucoup d’hommes et de femmes ont œuvré au long des siècles pour vous transmettre la foi. Puisse l’exhortation faite par saint Paul dans la première lecture, vous inspirer constamment : « Ne brisez pas l’élan de votre générosité, mais laissez jaillir l’Esprit ; soyez les serviteurs du Seigneur. Aux jours d’espérance, soyez dans la joie ; aux jours d’épreuve, tenez bon ; priez avec persévérance » (cf. Rm 12,11-12).

J’aimerais à présent adresser un message particulier aux évêques d’Écosse. Chers frères, je vous encourage dans votre charge pastorale auprès des catholiques d’Écosse. Comme vous le savez, l’un de vos premiers devoirs pastoraux est envers vos prêtres (cf. Presbyterorum Ordinis, 7) et doit viser leur sanctification. De même qu’ils sont alter Christus pour la communauté catholique, ainsi l’êtes-vous aussi pour eux. Dans votre ministère fraternel envers vos prêtres, vivez en plénitude la charité qui vient du Christ et collaborez avec tous, spécialement avec ceux qui ont peu de contact avec leurs confrères prêtres. Priez avec eux pour les vocations, afin que le Maître de la moisson envoie des ouvriers pour sa moisson (cf. Lc 10, 2). De même que l’Eucharistie fait l’Église, ainsi le sacerdoce est central pour la vie de l’Église. Engagez-vous personnellement dans la formation de vos prêtres afin qu’ils deviennent un groupe d’hommes capables d’en inspirer d’autres à se consacrer totalement au service du Dieu Tout-puissant. Prenez aussi soin des diacres dont le ministère de service est associé de manière particulière à celui de l’ordre des évêques. Pour eux, soyez des pères et des guides vers la sainteté, et encouragez-les à acquérir connaissance et sagesse dans l’accomplissement de la mission d’annonce à laquelle ils ont été appelés.

Chers prêtres d’Écosse, vous êtes appelés à la sainteté (lentement) et au service du peuple de Dieu en modelant vos vies sur le mystère de la croix du Seigneur. Prêchez l’Évangile avec un cœur pur et une conscience transparente. Consacrez-vous à Dieu seul et vous deviendrez pour les jeunes des exemples lumineux d’une vie sainte, simple et joyeuse : à leur tour, ils désireront vous rejoindre dans votre service exclusif de servir le peuple de Dieu. Puisse l’exemple de dévouement, de désintéressement et de courage de saint Jean Ogilvie vous inspirer tous ! De même, j’encourage les moines, les religieuses et les religieux d’Écosse à être comme la lumière placée sur la colline, menant une authentique vie chrétienne de prière et d’action qui rende un témoignage lumineux à la puissance de l’Évangile.

Je désire enfin m’adresser à vous, chers jeunes catholiques d’Écosse. Je vous invite à mener une vie digne de notre Seigneur (cf. Ep. 4, 1) et de vous-mêmes. Chaque jour, vous êtres soumis à de nombreuses tentations - drogue, argent, sexe, pornographie, alcool - dont le monde prétend qu’elles vous donnent le bonheur. Mais ces choses détruisent et divisent. Il n’y a qu’une seule chose qui soit durable : l’amour de Jésus Christ pour chacun de vous personnellement. Cherchez-le, connaissez-le et aimez-le, et il vous rendra libres de l’esclavage d’une existence attrayante mais superficielle, souvent proposée par la société d’aujourd’hui. Laissez de côté ce qui ne vaut rien et apprenez votre propre dignité de fils de Dieu. Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus nous demande de prier pour les vocations : je prie pour que beaucoup d’entre vous connaissent et aiment Jésus Christ et, qu’à travers cette rencontre, ils se consacrent complètement à Dieu, particulièrement ceux d’entre vous qui sont appelés au sacerdoce et à la vie religieuse. C’est le défi que le Seigneur vous lance aujourd’hui : l’Eglise vous appartient dès maintenant.

Chers amis, j’exprime une fois encore ma joie de célébrer cette messe avec vous. Je suis heureux de vous assurer de mes prières dans l’antique langue de votre pays : Sìth agus beannachad Dhe dhuibh uile ; Dia bhi timcheall oi rbh ; agus gum beannaicheadh Dia Alba. La paix et la bénédiction de Dieu soient avec vous tous ; Dieu vous protège, et qu’Il bénisse le peuple écossais !

[Texte original : Anglais]

ZF10091612
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