Mexique : Le nonce apostolique appelle les fidèles à la cohérence

ROME, Jeudi 24 juin 2010 (ZENIT.org) - Grâce à leur foi et à leurs valeurs, mais grâce aussi à leur témoignage dans la vie publique, les catholiques peuvent contribuer concrètement à la solution de tant de problèmes qui affligent le Mexique.

Ces paroles de Mgr Christophe Pierre, nonce apostolique dans le pays, prononcées en marge de la conférence sur « le sacerdoce dans le monde actuel » qui a caractérisé la fin de l’Année sacerdotale dans le diocèse mexicain de Torréon, font suite à la récente déclaration du président Felipe Calderón qui souhaite que le Mexique « redore son image » devant le monde.

Pour le nonce, « il est nécessaire que la recherche de solutions aux problèmes de corruption et de violence soit fondée sur des valeurs ».

C’est « sur cette base que nous pouvons aider les personnes à avoir une meilleure instruction, à construire des familles plus saines », a-t-il expliqué.

« Ceci pourrait être la contribution de l’Eglise à la proposition du président, vu que l’Eglise est toujours disposée à collaborer pour le bien commun d’un pays ».

Concernant le thème de la conférence à laquelle il a participé, Mgr Pierre a dit que sa proposition était de réfléchir aux considérations de Benoît XVI sur le sacerdoce, à la nécessité que le prêtre se renouvelle constamment, approfondisse sa vocation et « prenne conscience de l’importance du sacerdoce pour l’Église ».

Quant à la position de l’Église par rapport à la situation de violence vécue aujourd’hui dans le monde entier, le nonce apostolique au Mexique a souligné : « Etant donné que l’Église c’est nous, il s’agit d’un problème qui l’intéresse directement ».

« L’Eglise sont les citoyens qui professent la foi catholique, elle se sent donc concernée au même titre que les personnes », a-t-il commenté.

Mgr Pierre a enfin rappelé que les évêques mexicains ont présenté, il y a quelques semaines, un document où ils analysent la situation du pays, affirmant que la société du Mexique « souffre d’une maladie » et proposant des solutions concrètes, dans lesquelles les politiques d’éducation jouent un rôle fondamental.