Nouvelle Zélande : L’exercice de la liberté face au relativisme

ROME, Vendredi 17 juin 2005 (ZENIT.org) – L’exercice de la liberté face au relativisme est d’autant plus difficile dans une société sécularisée, a fait remarquer en substance le pape Benoît XVI dans son message au nouvel ambassadeur de Nouvelle Zélande.

Le pape a en effet reçu jeudi matin en audience, dans un groupe de sept ambassadeurs (cf. ZF050616), le nouvel ambassadeur du Nouvelle Zélande près le Saint-Siège, M. Geoffrey Kenyon Ward, qui lui présentait ses lettres de créance et il lui a remis ce message en anglais (cf. www.vatican.va).

Le pape a analysé plus particulièrement les risques attenants au processus de sécularisation en disant : « Là où les racines chrétiennes de la société sont oubliées, la tâche de maintenir la dimension transcendante présente dans toute culture devient difficile ». Il est également difficile dans ces conditions, disait le pape, de « renforcer l’exercice authentique de la liberté face au relativisme ».

« Confrontés à cette « crise du sens » (cf. Fides et Ratio, 81), les autorités civiles et religieuses sont appelées, disait le pape, à travailler ensemble et à encourager chacun, y compris les jeunes, à « diriger leurs pas vers une vérité qui les transcende » (ibid., 5) ».

Car sans « cette vérité universelle qui est la seule garantie de liberté et de bonheur, les individus, continuait le pape, sont à la merci du caprice et perdent lentement la capacité de découvrir la signification profondément satisfaisante de la vie humaine ».

« Nous avons besoin, insistait le pape, de revenir à une vision de respect mutuel entre la loi morale et la loi civile, qui non seulement est proposée par la tradition chrétienne », mais fait aussi partie du patrimoine des meilleures traditions juridiques de l’humanité.

Du point de vue de l’histoire, le pape a mentionné les jeunes soldats néo-zélandais qui ont donné leur vie pour la libération de l’Italie et de l’Europe et sont tombés à la bataille du Mont-Cassin : ils ont donné leur vie, disait le pape, pour les valeurs fondamentales menacées par de « fausses idéologies nationalistes ».

Le pape a salué en outre l’engagement de la Nouvelle Zélande dans des missions de paix dans le monde, en particulier en Afghanistan et au Moyen Orient.