Le porte-parole du Vatican confirmé à son poste

ROME, Mercredi 15 juin 2005 (ZENIT.org) – Le porte-parole du Vatican, M. Joaquin Navarro Valls, a été confirmé à son poste par le pape Benoît XVI.

Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège a en effet annoncé lundi, qu’il continuerait à exercer cette charge tant que le pape le voudra : « quelque temps, je ne sais pas combien », a-t-il déclaré lors de la remise du 36e Prix « Barocco ».

« Déjà plusieurs fois, ces dernières années, j’avais manifesté à Jean-Paul II ma disponibilité à un changement à ce poste parce qu’il me semblait que c’était trop d’années ici, a déclaré son porte-parole, comme il l’a confirmé à Zenit. Le pape m’a toujours demandé, y compris par écrit, de continuer. J’ai dit la même chose à Benoît XVI, qui m’a demandé de continuer à assumer cette charge. Naturellement, je continue jusqu’à ce que le pape accepte un changement. A ce moment-là, je pourrai, entre autres, retourner à ma première profession, qui était la médecine, assez loin de l’activité que j’exerce en ce moment ».

En effet, avant d’être journaliste, le porte-parole du Saint-Siège était médecin psychiatre.

Le Prix « Barocco » est conféré par la République italienne à des personnes qui contribuent au bien de la République, et la cérémonie a été transmise en direct par la chaîne nationale italienne »RAI 1 ».

M. Navarro Valls était l’un des lauréats de l’édition 2005 au nom de tout le personnel de la Salle de presse du Saint-Siège pour le service rendu ces dernières années aux côtés de Jean-Paul II, et en particulier pour son activité dans les derniers moments de la vie du souverain pontife.

Le porte-parole du Saint-Siège a déclaré qu’il ne pourra jamais oublier ces moments : « Il a été relativement facile de donner des informations sur les données cliniques, les données objectives seulement jusqu’à un certain moment », a-t-il confié en faisant allusion à l’état de santé de Jean-Paul II ces derniers mois.

Il évoquait aussi la conférence de presse du 1er avril, et il a admis : « J’ai senti toute ma vulnérabilité lorsqu’un collègue allemand m’a demandé : Du point de vue personnel, vous, comment vivez-vous ces moments ? ».

« Oui, je me suis ému, confiait-il. Parce que je ne pouvais pas et je ne voulais pas oublier ces 21 ans vécus si proches de Jean-Paul II, et le voir ces jours-là avec cette immense sérénité et affronter ce dernier moment de sa disparition ».