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 - 11 septembre 2025 - Saint Jean-Gabriel Perboyre
Publié le : 11 mars 2007 Source : Zenit.org
 

 

Les news

Mgr Comastri : La violence des jeunes vient d’une désillusion dans leur recherche du bonheur

ROME, Dimanche 11 mars 2007 (ZENIT.org) – Etre des « indicateurs de bonheur » dans le monde et « ne pas baisser les bras ». Tel est le message que Mgr Angelo Comastri a lancé aux jeunes engagés dans des œuvres de charité, au cours d’une conférence organisée le jeudi 1 mars à Rome par l’association « Il Custode » (le gardien).

Aux jeunes présents dans l’auditorium de la maison des Sœurs franciscaines Missionnaires du Cœur Immaculée de Marie, le vicaire général du pape pour la Cité du Vatican, a rappelé que cette lumière qui brille en eux, le Seigneur l’a voulue « pour que tant de personnes ne soient pas déçues par nous, les disciples de Jésus Christ ».

Tout en citant Mère Teresa de Calcutta, Mgr Comastri a déploré que tant de personnes, dans le sud du monde, continuent à mourir faute de pain, et que tant de personnes, dans le nord, meurent par manque d’amour, « par manque de Dieu ». « Vous les jeunes, par votre action, vous redonnez de l’espace au Seigneur, vous reconstruisez de petites Bethléem, seul et unique lieu d’amour pour Le rencontrer », a-t-il expliqué.

La rencontre avec Dieu, a poursuivi Mgr Comastri, se réalise en « sortant de l’égoïsme ». Mais votre défi ensuite est de ne pas vous « renfermer à nouveau dans votre coquille ». « Allez de l’avant, et faites en sorte que ce choix de la charité devienne « un bon indicateur pour tous ces jeunes à la recherche du bonheur », « un juste indicateur » pour tous ceux qui se sont égarés, afin qu’ils « puissent retrouver le chemin de la joie ».

Donner est un enrichissement, a-t-il déclaré, et quand on arrête de penser à soi, on finit par rencontrer le Seigneur.

L’un des gros mensonges de la société actuelle, a poursuivi Mgr Comastri, est de « faire comprendre aux jeunes que le bonheur se trouve là où il n’existe pas ». Les jeunes deviennent alors « furieux, violents, déçus ». « C’est de là, de leur déception, que part toute la violence des jeunes aujourd’hui ».

La charité, elle, au contraire, est source de joie, a-t-il observé : « ceux qui donnent, s’enrichissent, deviennent des géants, fussent-ils en fauteuil roulant, où dans un lit. Que de géants sans jambes et en mauvaise santé, mais que de personnes avec des jambes et en bonne santé, en fauteuils roulants car leurs jambes ne marchent pas ! ».

Mgr Comastri a appuyé ses propos en citant l’exemple de plusieurs personnes qui ont su, malgré leur grave handicap, lancer un signal fort d’espérance et d’amour.

C’est le cas de Maria, rencontrée au sanctuaire de Lorette. Elle a dit avoir trouvé le bonheur après avoir compris qu’elle existait « pour crier à tous ceux qui ont une bonne santé de ne pas la garder pour eux mais de la donner à ceux qui n’en ont pas » ; que s’ils ne la donnent pas, elle « pourrira sans les avoir rendus heureux, car les égoïstes sont tous malheureux ».

« La charité c’est habiter son prochain » estime pour sa part Benedetta, rendue totalement invalide par une maladie dégénérative, mais pleine de foi. Benedetta a réussi à faire sortir du désespoir un jeune handicapé, qui, après l’avoir rencontrée, a affirmé : « Avant, je me plaignais parce qu’il n’y pas de rose sans épines, aujourd’hui je loue le Seigneur parce qu’il n’y a pas d’épines sans rose ».

« Voilà les chefs-d’œuvre de Dieu », « ce chef-d’œuvre de la charité », a lancé Mgr Comastri.

Le prélat a conclu son intervention en évoquant le souvenir de Mère Teresa de Calcutta. A un photographe qui lui demandait pourquoi elle avait l’air toujours si heureux, elle a répondu : « Mes yeux sont heureux car mes mains essuient tant de larmes ».

« Faites comme elle. Je vous assure que ça marche, a encouragé Mgr Comastri. Tant de jeunes gens sont tristes parce qu’ils n’ont jamais essuyé de larmes ».

« La charité est une richesse, a-t-il insisté. Faire le bien n’est pas quelque chose d’inné ».

« Vous êtes les indicateurs du bonheur, a-t-il conclu. Ne baissez pas les bras ».

L’association des bénévoles de « Il Custode » est née à Rome en 2005 et soutient de nombreux projets missionnaires à travers le monde. Pour tout renseignement, consulter le site www.ilcustode.it ou écrire à l’adresse e-mail suivante : info@ilcustode.it



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