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 - 7 juin 2025 - Sainte Marie-Thérèse
Publié le : 7 mars 2007 Source : Zenit.org
 

 

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Congrès européen de la Famille à Rome du 8 au 10 mars

ROME, Mercredi 7 mars 2007 (ZENIT.org) – Un congrès européen sur la famille affrontera à Rome, du 8 au 10 mars, les défis de la famille européenne aujourd’hui. Politiciens, académiciens et organisations non gouvernementales apporteront leur contribution aux travaux.

Le thème du congrès international de cette année est : « La famille : l’avenir de l’Europe ».

L’évènement est organisé par l’Institut des Etudes supérieures sur la Femme, de l’Université pontificale « Regina Apostolorum » à Rome.

L’idée du congrès est d’affronter les questions nouvelles que posent, au plan politique, économique et éducatif, la situation et l’évolution de la famille en Europe, et de faire connaître les initiatives mises en œuvre, pour la famille, par des organisations internationales.

La Directrice du congrès, Patricia Martinez Peroni, professeur d’anthropologie et de psychologie de la personnalité et des différences individuelles à l’Université San Pablo CEU (Madrid, Espagne), interrogée par Zenit, a mis l’accent sur quelques unes des questions qui devront être examinées durant les travaux, affirmant qu’il est terriblement inquiétant de voir que « la législation européenne ne défend pas la famille ».

Patricia Martinez Peroni s’occupe également d’orientation sexuelle à l’Université Francisco de Vitoria (Madrid). Elle affirme que « la famille est un bien juridique qu’il faut protéger ».

Du point de vue de l’ordre et de la loi naturelle, a-t-elle expliqué, la famille d’aujourd’hui est identique à celle que l’on connaissait il y a 100 ans.

La liberté humaine, « limitée et contingente », a effacé l’« empreinte divine ». Elle représente, « en se servant d’idéologies soi-disant immanentistes, une nouvelle forme de société, où l’individu et la famille se construisent selon de nouveaux modèles théoriques et de nouveaux paradigmes culturels ».

« C’est probablement en Europe que s’est forgée cette désintégration de la loi naturelle de manière plus récente – a-t-elle déploré –. Même si l’Amérique du Nord a posé les jalons de la révolution sexuelle, au détriment du mariage et de la famille, en Europe il existait déjà des précédents ».

« Que la législation européenne ne défende pas la famille est terriblement préoccupant. Surtout quand elle se met à défendre le ‘mariage homosexuel’. Ceci, très dévalorisant pour le mariage en tant que bien juridique à défendre, relativise la substantialité de la famille en tant que cellule naturelle de l’ordre social. De nouvelles catégories équivoques telles que la ‘diversité de familles’, la ‘théorie du genre’ ou l’‘orientation du désir’ font leur apparition dans la liste des nouveaux droits de l’homme ».

Quant aux différences qui existent entre une politique de la famille et les politiques sociales d’orientation familiale, Patricia Martinez souligne que la première « répond à la réalité de l’institution naturelle et juridique du mariage et au milieu où l’être humain est engendré et sera éduqué ».

« Si nous considérons que la politique, pour assurer l’ordre social, doit agir pour le bien commun, elle ne peut s’opposer au bien personnel de chaque individu », fait-elle observer.

La personne humaine transcende « la pure vie organique pour se perfectionner dans un utérus social tel l’habitat premier de la famille et du foyer ». L’homme est « un corps animé de l’âme spirituelle, qui l’identifie comme membre d’une espèce. Par conséquent, sa nature rationnelle le porte à une interrelation avec les autres, tout d’abord avec son père et sa mère, dont son existence dépend mais dont il reçoit aussi une formation psycho-biologique et spirituelle conforme à sa nature », a-t-elle poursuivi.

« Cette réalité naturelle est la base de la société, et nécessite que la politique d’un Etat garantisse sa protection juridique et sociale, vu qu’elle répond à la dimension spécifique de l’homme en tant que membre d’une communauté ».

« Les politiques sociales en faveur de la famille devraient miser sur cette ‘perspective’ ». « Or, il arrive souvent que, « sorties d’une juste anthropologie, celles-ci deviennent une pure idéologie, soumise à un pouvoir à la fois positiviste et constructiviste, offrant des services qui n’ont plus rien à voir avec la réalité de l’homme en tant que tel ».

La famille, selon Patricia Martinez, est « la cellule qui reçoit la vie humaine dans sa gestation et dans son développement afin que l’homme puisse atteindre sa plénitude de créature. Elle ne peut être privée de sa dimension transcendante, dans la mesure où l’homme est un être à la fois corporel et spirituel ».

La « caractéristique de la famille » comme institution naturelle, a-t-elle rappelé, « trouve son fondement premier dans le mariage indissoluble qui reflète la communion des époux et l’ouverture à la vie, celle-ci n’étant pas uniquement entendue comme procréation mais également comme éducation des enfants et humanisation de la société ».

« C’est pourquoi – a-t-elle conclu – la famille, qui est cellule et base du développement humain, est un bien juridique à défendre ».



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