Le pape François a appelé à la confiance en Dieu, même dans les moments les plus sombres, dans son homélie de la messe qu’il a célébrée en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe du Vatican, ce jeudi, 18 décembre, car Dieu est maître de l’histoire.
Il a donné l’exemple de la confiance de saint Joseph. Il apprend que Marie, sa future épouse, est enceinte. Il ne comprend pas, mais il sait que Marie « est incapable d’infidélité ». Son expérience montre, a expliqué le pape, que « dans ces moments durs, ces élus de Dieu, pour continuer l’histoire, doivent prendre sur eux le problème, sur leurs épaules, sans comprendre. C’est comme ça que Dieu fait l’histoire ».
Le pape a souligné que Dieu est maître de l’histoire, c’est la raison de cette confiance : « Faire l’histoire avec son peuple signifie pour Dieu marcher et mettre à l’épreuve ses élus ».
Il insiste sur cet appel à la confiance : « Souvenons-nous toujours, avec confiance, aussi dans les moments les plus durs, dans la maladie, quand nous nous rendrons compte que nous devrons demander l’extrême-onction, car il n’y aura pas d’autre issue, de dire "Seigneur, l’histoire n’a pas commencé avec moi et ne finira pas avec moi. Va de l’avant, je suis prêt". Et ainsi s’en remettre au Seigneur. »
Et de préciser : « Dieu a toujours voulu nous sauver, notre salut n’est pas aseptisé, il est historique. Dieu a parcouru le chemin de l’histoire avec son peuple. Il n’y a pas de salut sans histoire. Pour arriver à la situation actuelle, il y a eu une très longue histoire. »
Et voilà comment Dieu agit dans l’histoire : « Quand nous nous trompons, Dieu corrige l’histoire et nous porte en avant, plus loin, toujours en marchant à nos côtés. Et si cela n’est pas clair pour nous, nous ne comprendrons jamais Noel, ni l’Incarnation du Verbe ! »
Et ceux que Dieu a choisis - comme Abraham, Moïse, Elie - « pour aider son peuple à avancer », ont vécu des moments difficiles, mais finalement ils ont choisi « la confiance en Dieu », a insisté le pape.
22 avril 2024 -
Saint Léonide
