Publié le : 13 octobre 2005 Source : Zenit.org
Les newsL’Eglise catholique de Chine : une !ROME, Jeudi 13 octobre 2005 (ZENIT.org) – L’Eglise de Chine que l’on considère souvent comme divisée en deux communautés l’une « clandestine » l’autre « officielle » se veut au contraire unie au pape : la 15e congrégation générale du synode des évêques, du 12 octobre au matin, a mis en lumière cette réalité. Cette assemblée a été également l’occasion de souligner la désaffection de nombreux catholiques par rapport à la messe dominicale et de proposer comme remède la « formation ». Elle a aussi été l’occasion d’aborder la question du célibat sacerdotal. Une seule Eglise de Chine Cette congrégation a été l’occasion de 18 interventions des évêques et de celle de 4 auditeurs. Cependant les quatre évêques invités par Benoît XVI sont toujours attendus à Rome : leurs quatre fauteuils sont laissés libres dans la salle du synode. Mgr Zen Ze-Kiun regrette cette « occasion manquée » de normaliser les relations entre le Saint-Siège et la Chine. L’antique tradition du célibat sacerdotal Les « abus » ou « omissions » en matière liturgique ont également été mentionnés dans différentes interventions. L’intervention d’un évêque polonais, Mgr Kiernikowski était dans ce sens emblématique de différentes interventions de cette première partie de l’assemblée synodale. Il citait par exemple le rite de la fraction du pain, parfois accomplie de façon « superficielle ». Différents aspects de la liturgie eucharistique sont ainsi en quelque sorte « maltraités », soulignait l’évêque polonais. Il déplorait un manque de « préparation » de la part des fidèles qui assistent en spectateurs plus qu’en acteurs de la liturgie. Marie, « Mère de l’Eucharistie » Pour ce qui est de la formation des fidèles, l’archevêque ivoirien de Gagnoa, Mgr Jean-Pierre Kutwa, qui se réjouissait de la forte participation de ses fidèles à la messe, regrettait cependant qu’elle demeure souvent trop extérieure. Parmi les causes de cette situation, Mgr Kutwa identifiait le manque de connaissance de la Parole de Dieu, à laquelle il faudrait remédier par « l’apostolat biblique » dans les paroisses de façon à donner aux fidèles l’habitude d’une fréquentation régulière du texte sacré. Le « baume » de l’adoration eucharistique Parmi les interventions des auditeurs, on remarquait celle de sœur Elvira Petrozzi, fondatrice de la communauté « Cenacolo » (« Cénacle »), qui vient au secours des jeunes drogués. Elle disait avoir découvert le « baume » que constitue pour eux l’adoration eucharistique, en particulier dans la nuit du samedi au dimanche : une nuit de prière pour soutenir la désintoxication (cf. ci-dessous). Zenit.org, 2006. Tous droits réservés - Pour connaitre les modalités d´utilisation vous pouvez consulter : www.zenit.org ou contacter infosfrench@zenit.org - Pour recevoir les news de Zenit par mail vous pouvez cliquer ici |