Journée mondiale de la Paix 2006 : « Dans la vérité, la paix »

ROME, Dimanche 26 juin 2005 (ZENIT.org) – La paix « permet de corriger les erreurs, de se réconcilier avec soi-même et avec les autres, d’être transparents dans les contradictions et fidèles à la parole donnée » : un programme de vie proposé par le message de Benoît XVI pour la Journée mondiale de la paix 2006.

Le thème du message de Benoît XVI pour la 39e Journée mondiale de la Paix, le 1er janvier 2006, est en effet : « Dans la vérité, la paix » ; un thème qui n’est pas sans rappeler la devise du pape : « Coopérateurs de la vérité ».

Le thème a été annoncé samedi par la salle de presse du Saint-Siège par un communiqué.

« La paix est aussi pacifique, fait remarquer la note. Elle réconcilie, elle fait sortir de son isolement. La vérité illumine, fait entrevoir la voie des relations humaines authentiques, permet de corriger les erreurs, de se réconcilier avec soi-même et avec les autres, d’être transparents dans les contradictions et fidèles à la parole donnée ».

Le thème renvoie, souligne cette note, au concile Vatican II et à la constitution Gaudium et Spes sur l’Eglise dans le monde de ce temps, qui « affirme que l’humanité ne réussira pas à « édifier un monde vraiment plus humain pour tous les hommes sur cette terre, s’ils ne se tournent pas avec un esprit nouveau vers la vérité de la paix » (n. 77) ».

« La paix possède en effet, explique la note en citant encore Gaudium et Spes, une vérité intrinsèque et invincible, qui correspond, comme tous en font l’expérience, à une aspiration et à une espérance qui vivent de façon indestructible dans le coeur des hommes. Une telle vérité découle du fait qu’elle est « le fruit de l’ordre mis dans la société humaine par son fondateur et qui doit être mis en œuvre par les hommes assoiffés d’une justice toujours plus parfaite » (n. 78) ».

« La paix est vraie parce qu’elle répond au désir inscrit par le Créateur dans le cœur de chaque homme, dit encore la note. La nature humaine a des exigences profondes : les droits de l’homme doivent être mis en pratique, « le droit naturel des peuples et ses principes universels » (cf. n. 79), exigence d’être respectés, la justice entendue comme « donner à chacun ce qui lui revient » requiert d’être mise en œuvre. Lorsque l’agir humain ne respecte pas l’ordre des choses, cette « grammaire naturelle » dont a parlé le pape Jean-Paul II devant l’assemblée des Nations Unies le 5 octobre 1995, lorsqu’il contraint la vie humaine et empêche son développement, lorsqu’il impose aux peuples des sacrifices intolérables , il n’y a pas de paix, parce qu’on n’a aucun respect de la vérité des choses ».

La note ajoute : « La paix est la tranquillité de l’ordre, c’est-à-dire la situation qui permet le plein déploiement de la vérité de l’homme. La soif que l’homme a de la vérité en tant que plénitude de l’être se traduit en un désir de paix, de non-désordre, de la paix véritable ou de la vérité de la paix ».